Analyse

Prisons : la fin des activités « ludiques » pose question

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Un détenu participe à un atelier de poterie au centre de détention de Nantes, en juin 2023.
Un détenu participe à un atelier de poterie au centre de détention de Nantes, en juin 2023. Alain Guilhot / Divergence
La récente interdiction des activités « ludiques » en détention veut tracer une ligne entre le « choquant » et le nécessaire. Mais selon certains acteurs du milieu, ses contours incertains ouvrent surtout la voie à des décisions arbitraires relevant d’une approche sécuritaire qui oublie l’objectif de réinsertion.

Après le karting à Fresnes en 2022, ce sont des conseils de soins prodigués par des étudiantes en esthétique aux détenus de Toulouse-Seysses qui ont relancé le débat sur les activités pratiquées en détention. Le 13 février, le syndicat local Force ouvrière Justice Seysses s’est fendu d’un communiqué intitulé « Service à domicile ! », réclamant l’annulation d’une activité jugée irrespectueuse pour les agents et les familles de victimes.

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