La Croix : Dans votre livre (1), vous questionnez la « colère » qui anime certains mouvements militants écologistes. En quoi cette émotion peut-elle être un frein au changement ?
Mathieu Labonne : Je ne critique pas la colère en elle-même – elle existe, elle peut paraître légitime face aux destructions environnementales. Mais je m’interroge sur ses effets. La colère n’est pas forcément bonne conseillère. Si elle devient le seul moteur de l’action, on risque d’adopter une stratégie limitée.
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