La Croix : Comment expliquer l’opacité qui entoure les algorithmes ?
Hubert Guillaud : Nous sommes calculés de tous les côtés, des réseaux sociaux aux services publics, en passant par la publicité en ligne et les services bancaires et assurantiels. Or on comprend très mal pourquoi et comment. La première raison est technique : ces modes de calculs sont complexes. Mais il y a une deuxième couche d’opacité, politique celle-là : elle vise à minimiser les effets des calculs et à masquer la manière dont ils sont conçus. Usagers, chercheurs, régulateurs, militants et syndicalistes sont donc bien en peine de les ausculter.
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