Analyse

Israël-Iran : fermer le détroit d’Ormuz, une menace régulièrement brandie par Téhéran

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Depuis l’attaque israélienne sur l’Iran, vendredi 13 juin, la menace d’une fermeture du stratégique du détroit d’Ormuz est à nouveau brandie par le régime iranien. Ici, un vaisseau de la marine iranienne dans le golfe Persique, le 29 avril 2024.
Depuis l’attaque israélienne sur l’Iran, vendredi 13 juin, la menace d’une fermeture du stratégique du détroit d’Ormuz est à nouveau brandie par le régime iranien. Ici, un vaisseau de la marine iranienne dans le golfe Persique, le 29 avril 2024. Rouzbeh Fouladi / ZUMA PRESS/MAXPPP
L’escalade militaire entre Israël et l’Iran, depuis le 13 juin, fait trembler le cours du pétrole et craindre pour l’économie mondiale. En cause : le détroit d’Ormuz, la « route du pétrole » stratégique pour le golfe Persique. Un accès contrôlé par Téhéran, qui de crise en crise brandit sa fermeture comme un ultimatum.

« Il est très clair qu’en fonction de l’évolution de la situation, l’économie mondiale peut être impactée, qu’il s’agisse de la production pétrolière ou d’autres sujets », alertait Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse organisé à l’Élysée, vendredi 13 juin, en réaction aux frappes israéliennes. Alors que des installations pétrolières ont été ciblées sur le sol du 10e producteur mondial de pétrole, l’Iran dispose d’un levier capable de secouer violemment le commerce international : le contrôle du détroit d’Ormuz.

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