Eau : dernières actus

Face au « scandale » des eaux minérales Nestlé, l’UFC-Que choisir a annoncé mardi 3 juin lancer plusieurs actions en justice contre les pouvoirs publics accusés d’ « immobilisme », via une assignation en référé et deux dépôts d’une plainte visant plusieurs ministres.

Avec ses articles controversés sur le stockage de l’eau et le retour des pesticides, l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant « à simplifier l’exercice du métier d’agriculteur » s’annonce éruptif. Ses opposants dénoncent un texte pensé pour l’agenda productiviste de la FNSEA.

Depuis un an, le géant Nestlé est accusé d’avoir mis en place des techniques illicites pour nettoyer ses eaux minérales polluées, dont celles de sa marque Perrier. Lundi 19 mai, un rapport sénatorial a permis de lever un peu plus le voile sur cette affaire plus politique que sanitaire.

Après six mois de travaux, un rapport sénatorial sur les pratiques des industriels des eaux en bouteille a été rendu public ce lundi 19 mai 2025. Ce document pointe une « stratégie délibérée » de « dissimulation » de la part de l’État dans le scandale lié au traitement illicite de certaines eaux minérales.

La chronique d’Estelle-Sarah Bulle sur les PFAS, les polluants éternels.

Pour mettre fin au contentieux avec la Commission européenne, qui réclame une ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques, une mission parlementaire transpartisane propose de changer le régime juridique des installations. Une proposition de loi devrait être rapidement déposée en ce sens, avec le soutien du gouvernement.

Relèvement de seuils, réexamen de normes adoptées sous l’administration Biden et reports de dates butoir… L’Agence de protection de l’environnement américaine a annoncé, ce mercredi 14 mai 2025, une série de mesures impactant directement la réglementation sur les « polluants éternels » présents dans l’eau potable.

Le Sénat a annoncé lundi 12 mars 2025 saisir le procureur de Paris après une audition du directeur industriel de Nestlé Waters, maison mère de l’eau Perrier. La commission d’enquête le soupçonne de « faux témoignage » sur la situation du site de Perrier à Vergèze (Gard).

En janvier 2026, la France devra respecter une directive européenne qui fixe une concentration de PFAS par litre d’eau à ne pas dépasser. En prévision, Veolia et Suez déploient des unités de traitement pour filtrer l’eau des puits de captage contaminés par ces polluants éternels.

Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a donné deux mois à Nestlé Waters pour se mettre en conformité et retirer les filtres de ses eaux minérales naturelles de Perrier, dans le Gard. Dans la commune de Vergèze, les habitants vivent au rythme des révélations et décisions de justice.

Nestlé a été mis en demeure par la préfecture du Gard, mercredi 7 mai 2025, de « retirer dans un délai de deux mois » son système de microfiltration de son eau minérale Perrier, à Vergèze. Ce système avait été installé pour remplacer les traitements interdits que le groupe avait reconnu utiliser début 2024.

Censée répondre à la colère d’une partie du monde agricole, la proposition de loi Duplomb a trébuché dès son entrée à l’Assemblée nationale. L’article sur le stockage de l’eau, accusé de court-circuiter les règles environnementales, a été supprimé et remplacé par un moratoire de dix ans sur les méga-bassines.

Installé dans le sud de Lyon, premier territoire touché par le scandale des PFAS, cet ancien chimiste devenu maraîcher se bat pour impliquer les citoyens dans la lutte contre la pollution environnementale.

Après l’attentat du 22 avril au Cachemire, l’Inde a unilatéralement suspendu le traité des eaux de l’Indus, qui régule le partage des eaux avec le Pakistan. Une décision considérée comme un possible casus belli dans ce pays dont la sécurité alimentaire et l’économie dépendent des rivières prenant leur source en Inde.

Après avoir subi une grave pénurie d’eau dans sa commune de Seillans dans le Var, le maire a fait voter un « plan Marshall » offensif, gelant notamment les permis de construire pendant cinq ans.

Générer une image avec ChatGPT, c’est désormais possible gratuitement depuis mercredi 27 mars 2025. Les utilisateurs se sont rués sur cette nouvelle fonctionnalité, faisant surchauffer les serveurs d’OpenAI. Un usage qui a relancé les débats sur la consommation d’eau des centres de données.

La chronique de Pierre Adrian du vendredi 21 mars 2025.

En Guadeloupe, 10 % de la population sont toujours privés d’eau potable dans la soirée jeudi 20 février, soit 37 000 personnes, a indiqué la préfecture, après des actes de malveillance commis sur le réseau dans la nuit de mardi à mercredi et alors que des agents du service public de l’eau potable sont en grève.

Une proposition de loi écologiste pour mieux protéger les zones autour des captages d’eau potable est examinée jeudi 20 février à l’Assemblée nationale. Ces dernières années, les alertes se sont multipliées sur la dégradation de la qualité de l’eau.

Une proposition de loi pour interdire les PFAS dans les textiles et les cosmétiques sera examinée par les députés jeudi 20 février, à l’occasion de la journée d’initiative parlementaire du groupe des Écologistes. Le texte avait été adopté en première lecture l’an dernier avant d’être stoppé net par la dissolution.

Un magistrat instructeur a décidé de poursuivre les investigations sur deux plaintes de l’association Foodwatch pour « tromperie » visant Nestlé et Sources Alma, a-t-on appris jeudi 13 février. Les deux entreprises sont accusées d’avoir appliqué des traitements possiblement illicites à leurs eaux minérales.

À l’occasion du troisième sommet mondial sur le sujet qui se tient à Paris les 10 et 11 février, experts et ONG alertent sur l’impact environnemental de l’intelligence artificielle. Leur constat ? Une empreinte carbone en forte augmentation, que les bénéfices écologiques de l’IA ne compensent pas.

Dans le Gard, Vergèze vit au rythme de l’usine Perrier : au gré de la production et des scandales. « Le Monde » et Radio France révèlent mardi 4 février que l’exécutif a autorisé Nestlé à utiliser des filtres illégaux. Une commission d’enquête parlementaire est en déplacement vendredi 7 février sur le site gardois.

Le Monde et Radio France affirment dans une enquête publiée mardi 4 février 2025 que l’Élysée et Matignon ont laissé Nestlé commercialiser des eaux non conformes. Un feu vert donné malgré les recommandations d’interdiction des autorités sanitaires émises dès janvier 2023.

Jessika Roswall, nouvelle commissaire européenne à l’environnement, et première à être spécifiquement chargée de l’eau, présente dans ce texte les défis que rencontrent les pays européens dans ce domaine et les objectifs de la nouvelle stratégie de l’UE sur l’eau.

Dans son billet du vendredi 31 janvier, Alain Rémond revient sur une nouvelle positive : trois espèces de moules ont fait leur retour dans les eaux de la Seine, au cœur même de Paris

Pesticides, polluants éternels, microplastiques… Les alertes concernant la contamination de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille se multiplient. Pour les consommateurs et usagers, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver.

Fondé en 1824, le laboratoire d’hydrologie de Nancy qui a célébré son bicentenaire en décembre 2024, a ouvert, à cette occasion, ses portes à « La Croix ». Ce centre de recherche, rattaché à l’Anses, l’agence sanitaire, joue le rôle de vigie de la qualité de l’eau potable en France. Une mission précieuse à l’heure où des contaminations des ressources sont mises à jour.

Le magazine UFC-Que choisir et l’ONG Générations futures ont retrouvé des traces d’un PFAS, un polluant éternel, dans l’eau de 24 communes sur 30 testées, selon une enquête dévoilée jeudi 23 janvier 2025. Le laboratoire d’hydrologie de l’Anses, à Nancy, qui traque la présence de polluants dans les eaux françaises a ouvert ses portes à La Croix.

Un rapport de France Stratégie, publié lundi 20 janvier 2025, estime que la consommation en eau pourrait aller jusqu’à doubler en 2050 en France si le réchauffement climatique s’intensifie et si les tendances d’usage actuelles se poursuivent. Une hausse due notamment à l’augmentation des besoins d’irrigation.

Le site Nos gestes climat développé par l’Agence de la transition écologique (Ademe) propose un simulateur permettant de calculer son empreinte eau, autrement dit les conséquences de sa consommation sur le cycle de l’eau. Les pistes pour réduire sa consommation ne sont pas forcément celles que l’on croit.

Phénomène en hausse depuis le Covid, les « wild swimmers », c’est-à-dire les amateurs de la baignade en eau libre toute l’année, sont 7,5 millions au Royaume-Uni. Pour certains, cette pratique s’apparente à une expérience spirituelle, emblématique de la « foi liquide » qui s’exprime confusément aujourd’hui chez des personnes éloignées des églises.

Comment permettre aux habitants des bidonvilles d’avoir accès à une eau propre, sans pénurie et à un prix abordable ? Shofco, une ONG de Kibera, en bordure de Nairobi, a trouvé une solution. Elle a mis en place un système de distribution d’eau aérien qui ravit les habitants et suscite déjà de l’intérêt au-delà du Kenya.

Observer le lac Léman, plonger dans le Rhône, couper des plantes invasives en Corrèze… Cette semaine, La Croix L’Hebdo met en avant 3 pistes pour préserver nos cours d’eau.

A nouveau ciblé par les autorités sanitaires, le géant de l’agroalimentaire Nestlé voit le statut d’« eau minérale naturelle » de Perrier contesté. Dans son usine du Gard, un rapport de l’Agence régionale de santé dénonce un risque virologique et un manque de garanties contre les fraudes relevées ces derniers mois.

Les autorisations délivrées à quatre réserves d’irrigation du Poitou, dont celle contestée de Sainte-Soline, ont été jugées illégales par la cour administrative d’appel de Bordeaux, mercredi 18 décembre 2024. D’après la justice, ces installations menacent la survie d’une espèce d’oiseau protégée.

Dans un rapport, l’agence régionale de santé d’Occitanie s’inquiète de la qualité des eaux exploitées sur un site de la marque Perrier, selon des révélations faites ce lundi 16 décembre par des médias français. Les autorités invitent l’entreprise à arrêter sa production d’eau minérale naturelle sur le site.

Le billet d’Alain Rémond.

Ce 3 décembre, plusieurs États participent, à Riyad, au One Water Summit (OWS) organisé par la France, le Kazakhstan, l’Arabie saoudite et la Banque mondiale. Plusieurs ONG regrettent une approche technocratique loin d’être à la hauteur des enjeux et plaident pour la constitution d’un comité intégrant la société civile.

Un rapport interministériel, révélé jeudi 14 novembre par le média Contexte, souligne l’échec de la préservation de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine en ce qui concerne les pesticides, et appelle à leur interdiction dans les zones de captage les plus polluées.

Le groupe Veolia a annoncé, jeudi 17 octobre, le lancement d’une offre de traitement globale contre les PFAS, ces polluants éternels, de la détection à leur élimination. Il vise un chiffre d’affaires mondial d’un milliard d’euros d’ici à 2030 et veut doubler son activité sur le marché des solutions technologiques, liées à l’eau.

Visé par des plaintes après la pollution l’hiver dernier des eaux littorales, entraînant l’interdiction de la vente d’huîtres, le Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon a annoncé, mercredi 16 octobre 2024, investir 120 millions d’euros sur son réseau d’eaux pluviales et usées.

L’Égypte, la Somalie et l’Érythrée ont conclu la semaine dernière un accord de coopération sécuritaire, excluant l’Éthiopie et faisant monter d’un cran la tension dans la Corne de l’Afrique. Barrage sur le Nil, accord avec le Somaliland, les tentatives de développement de l’Éthiopie frustrent ses voisins.

Les ONG Seastemik et Data for Good ont mis en ligne, lundi 14 octobre, une plateforme nommée « Pink Bombs » pour dénoncer l’impact écologique des saumons d’élevage. Elles alertent notamment sur la multiplication de fermes-usines terrestres, permettant à des pays aux eaux plus chaudes de développer leur production.

Le procureur d’Épinal a annoncé mardi 10 septembre avoir conclu une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) avec Nestlé Waters qui devra payer une amende de deux millions d’euros à la suite de deux affaires judiciaires.

Hydrologue indépendante, ardente défenseure de la biodiversité, Charlène Descollonges publie le 12 septembre, Agir pour l’eau (Tana), sorte de manuel citoyen pour préserver cette précieuse ressource.

En raison de «risques techniques sur le projet EPR2 de Bugey», l’État a mis un terme à un très contesté projet de barrage sur l’une des dernières zones sauvages du Rhône. Cette infrastructure aurait produit de quoi couvrir les besoins électriques annuels de 60 000 habitants.

Le consortium dirigé par le fonds français Meridiam, avec Vinci, Suez et l’égyptien Orascom, a été choisi par le gouvernement jordanien pour construire l’une des plus grandes usines de dessalement au monde, sur les bords de la mer Rouge. Un projet capital dans un pays qui manque cruellement d’eau.

À un mois de l’élection présidentielle du 7 septembre, des régions entières d’Algérie, touchées par la sécheresse, sont alimentées au compte-gouttes. Éteindre les foyers de colère est devenu une priorité pour les autorités en recherche d’alternatives.

En Sicile, habitants comme restaurateurs sont parfois contraints de faire appel à des transporteurs privés pour se fournir en eau. En cause, une sécheresse historique, mais surtout une gestion calamiteuse de la ressource depuis plusieurs décennies.

Créée il y a dix ans, l’Association du réseau des rivières sauvages identifie, distingue et protège les derniers cours d’eau français dont l’état n’est pas altéré par l’activité humaine.

De heurts se sont produits samedi 20 juillet après que la police a chargé contre un groupe de manifestants et de « black blocs ». Les opposants aux bassines manifestaient dans la préfecture de la Charente-Maritime et tentaient de bloquer le port de commerce. Dans cette zone touristique, les autorités avaient mobilisé un important dispositif de sécurité.

Réunis cette semaine au « village de l’eau » de Melle (Deux-Sèvres), plusieurs milliers de militants écologistes se préparent à des manifestations contre les méga-bassines le 19 et 20 juillet. Pour beaucoup, l’écologie a été malmenée lors de la séquence politique récente, mais certains veulent croire en une action conjointe entre élus et militants.

Pendant près de deux ans, il n’a presque pas plu dans les Pyrénées-Orientales. Une sécheresse aux effets aggravés par le réchauffement climatique que les agriculteurs subissent de plein fouet. Nous avons passé une semaine auprès d’eux, en mai, pour comprendre comment ils vivent ce manque d’eau, et les leçons que l’on peut en tirer pour préparer nos sociétés à venir.

La préfecture de la Vienne a annoncé mardi 16 juillet l’interdiction des manifestations à Saint-Sauvant, alors qu’une mobilisation contre les projets de retenues d’eau a commencé non loin de Sainte-Soline. La préfecture des Deux-Sèvres a de son côté interdit « tout rassemblement non déclaré » sur son territoire.

Dans les Deux-Sèvres, une mobilisation contre les projets de retenues d’eau doit se dérouler du 16 au 21 juillet 2024, non loin de Sainte-Soline, là où opposants et forces de l’ordre s’étaient affrontés en mars 2023. 10 000 personnes sont attendues, « dont un millier de personnes extrêmement violentes », alerte le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.

Un PFAS très peu surveillé, le TFA, a été détecté dans les eaux du robinet et les eaux minérales en bouteilles dans plusieurs pays d’Europe, selon une étude publiée le 10 juillet 2024. Le réseau d’associations PAN Europe dénonce un manque d’études scientifiques pour évaluer sa dangerosité.

Suivant le cours de plusieurs fleuves à travers le monde, cette enquête fouillée, diffusée ce mardi à 20 h 55 sur Arte, décrypte les enjeux politiques, économiques et environnementaux soulevés par les pénuries d’eau et sa pollution.

Dans un avis publié mercredi 22 mai, l’Anses a écarté le caractère cancérogène d’un métabolite de pesticide répandu dans l’eau potable.

Diminution de la biodiversité des rivières, dégradation globale de la qualité des eaux… Le WWF publie, ce mercredi 22 mai, son premier rapport dédié à l’état de santé des petits cours d’eau français. Un constat alarmant alors que 500 milliards d’euros ont été investis dans les politiques de l’eau depuis vingt ans.

La situation des nappes phréatiques en France s’est encore améliorée en avril, sous l’effet des pluies importantes des dernières semaines, a annoncé mercredi 22 mai le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Seul le département des Pyrénées-Orientales reste dans le rouge.

Plus d’un an après la manifestation à Sainte-Soline, les opposants aux méga-réserves d’eau pour l’agriculture se sont mobilisés samedi 11 mai 2024 dans le Puy-de-Dôme, pour dénoncer des projets de « gigabassines » pour du « maïs hybride ». La manifestation s’est déroulée sans incident.

Les créateurs de lunettes équipées d’une caméra et connectées à une ceinture pour aider les personnes déficientes visuelles ont reçu vendredi 10 mai la plus prestigieuse distinction du célèbre concours Lépine. Cette année, 250 inventions ont été présentées au festival de l’invention créé en 1901.

Nestlé Waters a annoncé mercredi 24 avril avoir détruit « par précaution » deux millions de bouteilles Perrier, après avoir constaté une dégradation de la qualité de l’eau dans l’un de ses puits du Gard, à la suite « des très fortes pluies » qui ont touché le sud-est de la France mi-mars.

Le numéro un mondial des services à l’environnement compte doubler de taille aux États-Unis d’ici à 2030 en développant des solutions pour économiser l’eau et éliminer les déchets dangereux. Il s’appuie sur une réglementation environnementale de plus en plus stricte et le retour sur le sol américain d’un nombre croissant d’usines stratégiques.

Selon le dernier bulletin du Service géologique national (BRGM) publié mardi 16 avril, la situation des nappes phréatiques françaises s’est nettement améliorée en mars et plus de la moitié d’entre elles se trouvent au-dessus des normales. Le niveau des nappes du Languedoc-Roussillon reste cependant surveillé.

La Tamise dispose d’un niveau d’E. coli qui la rend impropre à la baignade. Une situation généralisée dans le pays à la suite de déversements intempestifs et illégaux d’eaux usées et polluées par les dix fournisseurs privés.

Trois épreuves olympiques de nage doivent se dérouler dans le fleuve parisien à l’été 2024. D’importants travaux ont été réalisés, notamment pour limiter le déversement des eaux pluviales dans la Seine, et les autorités affirment être prêtes. Mais beaucoup d’efforts restent à faire pour que les Franciliens puissent se baigner sans risque.

Dans une note dont le contenu a été révélé jeudi 4 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) prône la mise en place d’un « plan de surveillance renforcée » des sites de captage d’eaux de Nestlé pour assurer « la qualité sanitaire » des eaux minérales.

Quelques mois après les inondations dans le Pas-de-Calais, et à peine trois semaines après les crues meurtrières en Ardèche et dans le Gard, c’est au tour de la Bourgogne et du Centre-Val de Loire d’être touchés par la montée des eaux. Faut-il craindre de plus en plus d’épisodes de crues ?

La pénurie d’eau dans l’immense métropole de Karachi, au Pakistan, alimente un marché clandestin, fondé sur le détournement illégal des bouches d’incendie de la ville. Des millions de personnes, parmi les plus démunies, sont dépendantes de ce service.

Depuis le début du mois de mars, les Mexicains s’inquiètent de la grande sécheresse qui touche leur capitale. De fait, le spectre du Jour zéro, le jour où l’eau courante ne sera plus accessible dans la ville, s’approche pour les 20 millions d’habitants de la métropole de Mexico.

La métropole de Lyon et la ville de Grenoble ont lancé des procédures de justice contre les industriels accusés de rejet de PFAS et autres substances chimiques sur leur territoire.

Une cinquantaine de sites industriels très consommateurs d’eau vont réduire leur utilisation de « plus de 10 % » avant 2030 et « davantage au-delà », a indiqué vendredi 22 mars Christophe Béchu, ministre de la transition écologique.

La Journée mondiale de l’eau 2024 a lieu ce vendredi 22 mars sur la thématique de « L’eau pour la paix ». Malgré les progrès réalisés au cours des quinze dernières années, plus de 2 milliards de personnes ont toujours un accès limité à l’eau potable, ressource essentielle et objet de conflits de plus en plus fréquents.

Une enquête récente a révélé que des industriels avaient filtré leur eau avant de la mettre en bouteille et la commercialiser. Une pratique interdite contrairement au traitement de l’eau du robinet, aliment le plus contrôlé en France. Dès lors, cette affaire remet le débat sur la table : quelle eau consommer ? Cas de conscience.

Le préfet du département de Lot-et-Garonne a annoncé lundi 12 février vouloir la mise en conformité du lac de Caussade, construit illégalement par la Coordination rurale 47 il y a cinq ans. La décision suscite la colère des associations de protection de l’environnement.

Plus d’une centaine de tracteurs venus des quatre coins du Loiret ont convergé mardi 30 janvier vers la cathédrale d’Orléans pour une opération de sensibilisation sur la thématique de la ressource en eau.

Le parquet d’Épinal a ouvert une enquête préliminaire pour tromperie à l’encontre de Nestlé Waters, a déclaré le procureur de la République mercredi 31 janvier. Le groupe est soupçonné d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour purifier ses eaux minérales.

Un tiers des marques d’eau en bouteille ne seraient pas conformes à la réglementation, selon une enquête administrative révélée par Radio France et Le Monde. Le géant Nestlé, l’un des groupes épinglés, assure avoir mis fin à des pratiques pour ses eaux minérales.

Ce lundi 29 janvier, deux syndicats agricoles appellent au « blocus de Paris ». Mais dans la Beauce voisine, certains paysans privilégient néanmoins les actions locales, à l’image de celles qu’ils mènent depuis le jeudi 25 janvier, à Chartres, pour manifester leur désarroi face à la multiplication des « normes » et des « contrôles ».

Le Syndicat des eaux d’Île-de-France a décidé, jeudi 25 janvier, de prolonger pour douze ans de plus le contrat de gestion de l’eau potable que détient Veolia depuis 1923. Mais son rival Suez met en avant des vices de procédure et a porté l’affaire en justice.

Faisant partie des cinq pays au monde les plus affectés par le changement climatique, l’Irak voit son territoire se désertifier sur 70 % de sa surface. Après une quatrième année de sécheresse et des réserves d’eau au plus bas, des milliers d’Irakiens s’exilent. Dans le sud de l’Irak, les marais sont particulièrement touchés.

Après les pluies d’octobre et novembre, plus de la moitié des nappes phréatiques affichent un niveau supérieur à la normale, selon le dernier bilan du BRGM publié mercredi 1er janvier. L’inquiétude demeure toutefois pour le pourtour méditerranéen, où la situation est bien moins favorable.

Trois opposants aux « bassines », des réserves d’irrigation, ont été condamnés mercredi 17 janvier par le tribunal correctionnel de Niort (Deux-Sèvres) à des peines de six et douze mois de prison avec sursis. Ils avaient été jugés pour l’organisation de manifestations à Sainte-Soline, émaillées de violents heurts.

Selon une étude publiée lundi 8 janvier, l’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de minuscules particules qu’estimé jusqu’ici. Ces microparticules peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et l’environnement.

La gestion des eaux pluviales est mise en cause dans les cas d’intoxication aux huîtres ayant mené la semaine dernière à l’interdiction temporaire de la vente de ces mollusques depuis certains sites de production, dont l’intégralité du bassin d’Arcachon et quelques secteurs « limités » dans la Manche et le Calvados.

Un arrêté publié au Journal officiel du 28 décembre encadre, avec beaucoup de précautions, l’emploi des eaux usées mais retraitées dans l’irrigation des champs. Par rapport à ses voisins, la France est très en retard sur cette pratique. Mais les freins sont encore nombreux, notamment en raison du coût très élevé des projets

Monther Shoblaq, 61 ans, ancien directeur général du service des eaux des municipalités côtières, a fui avec sa famille les bombardements de la ville de Gaza. Il est à présent chargé de la distribution d’urgence d’eau potable à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, et témoigne des difficultés des habitants pour se laver, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Élisabeth Borne était en déplacement à Mayotte ce vendredi pour faire des annonces sur le logement, la santé et l’eau, notamment la prolongation de la distribution de bouteilles gratuites. Depuis le mois de mars, le département est confronté à une pénurie d’eau sans précédent.

Le syndicat agricole s’est dit « satisfait » d’avoir obtenu l’abandon de hausses visant à limiter les prélèvements d’eau et l’utilisation de pesticides, mardi 5 décembre. Cette annonce intervient après plusieurs semaines de mobilisation des agriculteurs organisées un peu partout en France.

La plus importante centrale hydroélectrique d’Afrique devrait être achevée en 2025. Mais, depuis son lancement en 2011, le chantier ne cesse de rencontrer des obstacles qui retardent sa mise en service.

À la demande de l’État, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) veut construire une nouvelle centrale hydroélectrique, à l’est de Lyon, dont la concertation préalable a été lancée ce mercredi 29 novembre. Mais le projet suscite une forte opposition locale, car il entraînerait, selon ses détracteurs, l’artificialisation des derniers kilomètres encore sauvages du fleuve.

Dans un documentaire sensible, Dominique Marchais traque derrière la beauté d’une nature originelle les changements invisibles qui menacent son écosystème. Un film couronné par le prix Jean Vigo 2023.

Une usine pionnière en France de traitement des eaux usées a été inaugurée jeudi 16 novembre aux Sables-d’Olonne. Une réponse à la raréfaction des ressources en eau.

Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a annulé la dissolution des Soulèvements de la terre. Le ministère de l’intérieur avait demandé en juin que soit dissous ce collectif écologiste.

Le ministre des outre-mer Philippe Vigier a annoncé jeudi 2 novembre étendre la distribution de bouteilles d’eau à toute la population de Mayotte, confronté à son pire épisode de sécheresse depuis 25 ans.

Ce vendredi 27 octobre, le Conseil d’État doit examiner sur le fond la légalité de la dissolution du mouvement écologiste, prononcée en conseil des ministres le 21 juin. En août, il avait suspendu le décret de dissolution, invoquant un « doute sérieux » sur les motifs invoqués.

Dans le Haut Atlas, d’innombrables sources sont apparues après le terrible séisme du 8 septembre. Le phénomène pourrait soulager les sinistrés, mais les scientifiques restent prudents sur sa pérennité.

Forêts, lacs, amas rocheux : le recul des glaciers fait peu à peu naître de nouveaux écosystèmes. Dans les Alpes, des scientifiques étudient leur émergence et pressent les autorités de protéger cette nature vierge, au risque de multiples pressions.

Réutilisation des eaux usées, rénovation du réseau de canalisations, sobriété… Le ministère de la transition écologique présente jeudi 5 octobre le premier bilan à six mois du « plan eau », destiné à économiser la ressource. La secrétaire d’État à la biodiversité, Sarah El Haïry, en détaille le contenu.

Mayotte est touchée par sa deuxième sécheresse la plus importante depuis les années 1960. Pour économiser la ressource, l’eau courante est coupée deux tiers du temps. Dans un contexte de changement climatique, le 101e département français apparaît mal préparé face à ce type d’épisode.

Le préfet de Mayotte a déclaré, mercredi 27 septembre, que l’État envisage de renforcer encore les coupures d’eau dans le département. Le représentant de l’État anticipe « encore six à huit semaines » difficiles durant lesquelles « tout le monde » devra « faire des efforts ».

Après l’affrètement d’un navire chargé de 600 000 litres d’eau, Clémentine Lehuger revient sur la pénurie d’eau qui traverse Mayotte. La chercheuse rappelle que cette crise cache un problème plus profond, la difficulté de mener des projets d’action publique dans le territoire.

La ville libyenne de Derna continue, lundi 18 septembre, de compter ses morts après les inondations qui l’ont touchée une semaine auparavant. La catastrophe a été provoquée par la rupture de deux barrages après de fortes pluies. Ce même type de scénario s’est répété à plusieurs reprises dans le monde.

L’Éthiopie a annoncé dimanche 10 septembre, qu’elle avait fini le remplissage de son barrage du Nil. L’Égypte a qualifié d’« illégal » et d’« unilatéral » cette action car sans accord avec les deux pays en aval du fleuve, le Soudan et l’Égypte. Cinq chiffres pour comprendre l’enjeu du « Grand barrage de la Renaissance ».

Alors que le projet était contesté par des associations écologistes, le maire de la commune de La Clusaz (Haute-Savoie) a annoncé mardi 5 septembre un moratoire sur une retenue d’eau en montagne, destinée à la production de neige artificielle et d’eau potable.

Sous l’effet du changement climatique, les robinets des capitales économique et politique du Maroc risquent d’être bientôt à sec. En un temps record, le Royaume a construit une « interconnexion » pour amener l’eau du nord du pays vers les deux métropoles, de 5 et 2 millions d’habitants.

Le 2 septembre, lors d’une visite express à Mayotte, Philippe Vigier, ministre chargé des outre-mer, a annoncé des mesures pour répondre à la crise de l’eau qui frappe l’archipel. Depuis une semaine, les habitants n’ont plus accès à l’eau potable qu’un jour sur trois.

Installé depuis jeudi à Orléans, où il a échoué à obtenir un moratoire sur les méga-bassines, le « convoi de l’eau » a achevé son périple samedi 26 août par un après-midi de revendications à Paris. Plus de 1 000 personnes se sont réunies et les militants promettent désormais de nouvelles actions à venir.

Le Convoi de l’eau, qui réclame un moratoire sur les méga-bassines, s’était installé depuis le 24 août devant le siège de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne à Orléans. Il a levé le camp ce samedi 26 août pour prendre la direction de Paris, où une après-midi de revendication est prévue.

Le gouvernement va soutenir 50 sites industriels parmi les plus consommateurs d’eau dans leurs démarches de sobriété. Il a dévoilé ce lundi 21 août les 13 premiers sites bénéficiaires. Un mouvement d’économies est déjà bien engagé grâce à des innovations que les entreprises ont mises en place.

Des militants écologistes ont dégradé un terrain de golf dimanche 20 août dans la Vienne, en marge du « convoi de l’eau », qui milite contre l’accaparement de cette ressource. Mais quelle est la consommation d’un terrain de golf et quelles restrictions s’appliquent en cas de sécheresse ?

Cet été, La Croix consacre un article par semaine aux initiatives prises pour adapter la France à la sécheresse. Cette semaine, reportage à Limoges où, pour faire face aux futures sécheresses, la ville compte réhabiliter son maillage souterrain d’aqueducs antiques afin de récupérer des ressources en eau supplémentaires.

Les opposants aux projets des retenues d’eau, dont Les Soulèvements de la terre, lancent un « convoi de l’eau » : une manifestation itinérante qui partira des environs de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, le 18 août, pour rejoindre Paris le 27 août à vélo. Plusieurs centaines de personnes sont attendues.

Le Conseil d’État a suspendu vendredi 11 août la dissolution des Soulèvements de la terre. Il a estimé que le gouvernement n’avait pas apporté la preuve que le collectif écologiste cautionnait des violences envers les personnes.

Cet été, La Croix consacre un article par semaine aux initiatives prises pour adapter la France à la sécheresse. Cette semaine, reportage à Montpellier, où depuis le 1er janvier 2023 la régie publique de l’eau a mis en place une tarification progressive selon le principe du consommateur-payeur.

Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé jeudi 10 août que 72 % des nappes phréatiques avaient un niveau en dessous des normales de saison, alors que la sécheresse perdure dans le sud du pays.

Saisie en référé, la haute juridiction a examiné, mardi 8 août, la demande de suspension de la procédure de la dissolution engagée par le ministère de l’intérieur à l’encontre du mouvement écologiste radical. Les parties ont campé sur leurs positions et les juges administratifs se prononceront d’ici au 11 août.

Le Conseil d’État rendra d’ici à la fin de la semaine sa décision sur l’éventuelle suspension du décret de dissolution des Soulèvements de la terre, a annoncé mardi 8 août l’un des juges. Le gouvernement avait dissous le mouvement pour incitation à la violence.

La sécheresse a beau être moins intense et étendue que l’an dernier, elle concerne toutefois une bonne partie du territoire. Quelque 120 communes françaises sont toujours privées d’eau potable et 33 départements conservent des arrêtés de crise sur une partie de leur territoire.

Célèbre pour ses mobilisations paysannes passées, le plateau du Larzac accueille le premier festival des « Résistantes » du 3 au 6 août. L’événement rassemble notamment les écologistes les plus radicaux engagés dans les combats contre les « méga-bassines » et autres « projets inutiles ».

Au Sri Lanka, des milliers de réservoirs ancestraux, classés au patrimoine mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, pourraient être réhabilités pour irriguer les terres, et répondre aux défis de la sécheresse. Mais le gouvernement tarde à agir.

Évaluer l’impact de sa consommation, récupérer l’eau des piscines, arroser son jardin tôt le matin ou tard le soir… Voici cinq pistes pour consommer moins d’eau.

Le service public de l’eau en Vendée lance une vaste campagne de sensibilisation aux économies d’eau. Le département ne possède pas de grandes nappes phréatiques mais puise 94 % de son eau dans des retenues et des barrages.

Auditionnés à l’Assemblée nationale mardi 18 juillet, Emmanuelle Dubée, préfète des Deux-Sèvres, et le général Samuel Dubuis, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, ont défendu leur action lors des violences du 25 mars, notamment sur la question de l’intervention des secours.

Les prévisions d’une nouvelle sécheresse pour cet été continuent de s’accumuler. Mardi 11 juillet, le ministère de la transition écologique a dévoilé que 68 % des nappes phréatiques françaises se trouvaient sous les normales de saison.

Dans son rapport publié lundi 10 juillet, la Ligue des droits de l’homme (LDH) pointe la « volonté délibérée de ne pas porter secours au plus vite » de la part des pouvoirs publics, lors de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Les auteurs estiment que la priorité a été « donnée à des enjeux de maintien de l’ordre ».

Alors que ses ressources en eau s’amenuisent, l’Espagne compte de plus en plus sur ses eaux usées. Après traitement, elles servent pour l’agriculture, mais aussi pour le rechargement des nappes et des rivières. Des solutions dont pourrait s’inspirer la France.

Helio, système autonome de production d’eau potable à partir d’eau impure, est présenté à la grande exposition « Fabriqué en France » au palais de l'Élysée, le 1er et 2 juillet 2023. Son inventeur est Thierry Carlin, ingénieur de formation, confronté aux enjeux d’accès à l’eau potable pendant sa jeunesse en Afrique.

Dans son dernier rapport annuel publié mercredi 28 juin, le Haut Conseil pour le climat estime que l’année 2022, exceptionnelle à bien des égards, pourrait devenir la norme à l’avenir. D’où la nécessité d’accélérer encore sur la transition, en engageant une politique économique ambitieuse.

Dans le 101e département français, les coupures d’eau nocturnes sont récurrentes. Cette situation trouve son origine dans la sécheresse, mais aussi en raison d’un sous-investissement dans les infrastructures. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, sera en visite sur place samedi 24 et dimanche 25 juin.

L’Uruguay traverse depuis trois ans la pire sécheresse de son histoire. Les réserves sont au plus bas et la capitale Montevideo pourrait se retrouver sans une goutte d’eau dès la fin du mois de juin.

À rebours du collectif écologiste radical, dissous mercredi 21 juin en conseil des ministres, des organisations environnementales font le choix des mécanismes institutionnels.

Le ministre de l’intérieur a annoncé que le décret de dissolution des Soulèvements de la terre avait bel et bien été examiné et officialisé en conseil des ministres, mercredi 21 juin. Le collectif écologiste fustige une décision « très politique » et projette de « faire acte d’insoumission » pendant la Fête de la musique.

La dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre a été annoncée en conseil des ministres ce mercredi 21 juin. Pour Nathanaël Wallenhorst et Laurent Testot, l’inaction climatique et le développement de fausses solutions expliquent la montée d’une forme de radicalité, et sa répression.

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a confirmé mardi 20 juin la prochaine dissolution de l’association écologiste Les Soulèvements de la terre. Depuis la première élection d’Emmanuel Macron en 2017, plus de 30 organisations ont été dissoutes.

Le maire de Limoges Émile Roger Lombertie a annoncé, vendredi 16 juin, qu’il souhaitait étudier la réutilisation des aqueducs gallo-romains souterrains pour arroser les espaces verts de la ville.

Après une nouvelle action des Soulèvements de la terre en Loire-Atlantique ce week-end autour de carrières de sable, l’« écologie radicale » est au cœur des débats. Thierry Paquot, philosophe et essayiste, oppose deux radicalités, l’une au service de la destruction de notre environnement, et la seconde s’y opposant.

Deux mois après les manifestations contre la construction de méga-bassines à Sainte-Soline, l’association Les Soulèvements de la terre publie un livre collectif. Quarante contributeurs y donnent un aperçu des nouvelles luttes de l’écologie radicale.

Après des révélations ces derniers mois de fortes concentrations de PFAS, désignées par le surnom de « polluants éternels », des actions en justices ont été entamées dans plusieurs régions, lundi 5 juin. L’interdiction de ces substances largement répandues dans les produits à usage domestique ou professionnel est envisagée au niveau européen.

Face à la sécheresse et à la perspective du réchauffement climatique, des voix commencent à se faire entendre pour pousser à la construction d’usines de désalinisation d’eau de mer en France. À l’image de l’Espagne, qui compte plus de 700 sites. Certaines villes en dépendent presque entièrement.

Mathieu Yon, maraîcher biologique, explique dans ce texte pourquoi il faut rétablir un dialogue entre les agriculteurs malgré les débats sur l’accès à l’eau et l’occupation foncière, quelles que soient leurs pratiques. Selon lui, il ne faut pas compter sur les politiques pour instaurer ce dialogue.

Pour la première fois, des scientifiques ont cartographié la diminution du stock d’eau dans les grands lacs et réservoirs mondiaux. Ils soulignent dans leur étude publiée le 18 mai que le prélèvement de la ressource et le changement climatique ont conduit à une baisse significative pour plus de 50 % de ces masses d’eau.

Sur fond de réchauffement climatique, le projet de loi du gouvernement régional andalou visant à légaliser des cultures arrosées a suscité l’opposition frontale du gouvernement espagnol, mais aussi des critiques de la Commission européenne.

À l’issue d’un hiver sans pluie, les nappes phréatiques françaises sont au plus bas, et ne vont plus se recharger cette année. Dans ce contexte, le gouvernement a présenté ce mercredi 17 mai l’édition 2023 du guide sécheresse. Il détaille les règles minimales à appliquer selon les niveaux de sécheresse.

Le groupe Veolia a été reconduit pour dix ans dans la distribution de l’eau de la métropole lilloise, à condition qu’il s’engage à réduire la consommation de 10 % sur l’ensemble de la durée du contrat et avec des pénalités financières en cas de non-respect de cette clause. Une première.

L’Assemblée nationale a approuvé mercredi 10 mai la demande de la majorité présidentielle de créer une commission d’enquête sur les groupuscules auteurs de violences lors des manifestations. En cause, les événements de Sainte-Soline ou le 1er mai.

La majorité des Pyrénées-Orientales est passée en situation de « crise » sécheresse, mardi 9 mai. Malgré les fortes précipitations enregistrées récemment, la plupart des nappes phréatiques restent sous les normales, alerte le Bureau de recherches géologiques et minières, alors que la période de recharge touche à sa fin.

L’accusation de « radicalité » qui pèse sur Les Soulèvements de la terre, mis en cause après les violences autour des méga-bassines de Sainte-Soline le 26 mars, pèse aussi sur nombre de collectifs émergents – Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, etc – qui multiplient les actions chocs.

Déjà reporté, le décret de dissolution du mouvement écologiste « Les Soulèvements de la terre » voulu par Gérald Darmanin ne sera pas examiné en conseil des ministres, mercredi 3 mai. Pour comprendre ce qui a fait son succès idéologique, il faut remonter à sa structuration à Notre-Dame-des-Landes.

Annoncée par Gérald Darmanin au lendemain des affrontements violents lors du rassemblement anti-bassines de Sainte-Soline, la dissolution du mouvement écologiste ne figurait pas à l’ordre du jour du conseil des ministres, mercredi 26 avril.

Le risque d’une sécheresse estivale est désormais avéré pour une partie du territoire, d’après un bulletin publié le 13 avril par le Bureau de recherches géologiques et minières. Même si des incertitudes subsistent sur son ampleur, des leçons peuvent être tirées de la crise de l’an dernier.

Un manifestant gravement blessé et placé dans le coma après les affrontements le 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) est sorti jeudi 13 avril de l’hôpital. Un autre manifestant est toujours dans le coma, son état demeure inchangé.

L’hiver, particulièrement sec, n’a pas eu les effets escomptés sur les réserves en eau des nappes phréatiques en France. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a partagé ce jeudi 13 avril, son inquiétude face au « risque avéré » de sécheresse cet été.

Pour Dorian Guinard, maître de conférence en droit à l’université Grenoble-Alpes, les décisions de l’État concernant la méga-bassine de Sainte-Soline ne prennent pas en compte l’impact sur la biodiversité. Même le juge administratif, qui a rendu son verdict ce mardi 11 avril, n’a pas jugé bon de retenir ce critère pour affirmer la légalité de ces décisions.

À la paroisse de Saint-Junien en Mellois, dont fait partie la commune de Sainte-Soline, on trouve des chrétiens qui soutiennent le projet de méga-bassine et d’autres qui s’y opposent. Dans cette terre d’œcuménisme, où catholiques et protestants ont appris à vivre ensemble après des siècles de guerre de Religion, les chrétiens, heurtés par la violence des événements, traversent ensemble la peur, le doute et l’espérance.

Le collectif écologiste radical, menacé de dissolution par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, rétorque sur le fond aux griefs du gouvernement. Il organise la mobilisation, avec pétition et rassemblements de soutien, pour élargir au maximum son assise.

Un rapport de l’Anses, publié jeudi 6 avril, révèle que l’eau potable en France est largement contaminée par des résidus de chlorothalonil. Ce pesticide était très utilisé jusqu’à son interdiction en Europe en 2019.

Dans son numéro du printemps, la revue Le Postillon, qui sort trois fois par an, plonge son lecteur dans un conflit autour de l’eau qui divise la vallée du Grésivaudan, dans l’Isère. Comme une préfiguration des tensions générées par le défi de la répartition de cette ressource qui se raréfie…

Après les affrontements de Sainte-Soline, le ministre de l’intérieur a annoncé dimanche 2 avril la création d’une « cellule anti-ZAD ». Composée de juristes, elle sera chargée de trouver les moyens légaux pour prévenir les occupations illégales.

Le chalutage de fond, une technique de pêche particulièrement intensive, pourra rester autorisé dans les aires marines protégées de l’Union européenne, a annoncé dimanche 2 avril le secrétaire d’État chargé de la mer. Une décision qui interroge les scientifiques et les associations de protection de l’environnement.

L’émotion demeure vive après la manifestation samedi 25 mars contre les méga-bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), lors de laquelle deux participants ont été grièvement blessés. L’archevêque de Poitiers, Mgr Pascal Wintzer, se demande ce que peut être une parole juste dans un moment où « notre modèle de société est interrogé ».

L’entreprise basée près de Brive-la-Gaillarde fabrique localement des machines pour dépolluer l’eau. Elle espère accroître ses commandes après les annonces gouvernementales. UV Germi a déjà décroché le contrat d’équipement des sites de natation des Jeux olympiques de Paris et a ouvert une filiale en Arabie saoudite.

Le paysan et eurodéputé écologiste Benoît Biteau, opposant aux méga-bassines, apporte son soutien au groupe Les Soulèvements de la terre, que Gérald Darmanin a annoncé vouloir dissoudre après les violences à Sainte-Soline.

Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France jeudi 30 mars pour dénoncer les violences policières à Sainte-Soline. À Paris, la préfecture a comptabilisé 4 500 manifestants devant l’hôtel de ville.

En déplacement dans les Hautes-Alpes jeudi 30 mars, le président de la République a annoncé une cinquantaine de mesures pour préparer la sécheresse de cet été et réduire la consommation d’eau de 10 % d’ici à 2030.

Emmanuel Macron a présenté jeudi 30 mars son plan eau, qui comporte 53 mesures. Ses principales dispositions incluent un plan de sobriété et la volonté de plus souvent réutiliser les eaux usées.

La participation de parlementaires Nupes à la mobilisation interdite du samedi 25 mars, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), contre les méga-bassines, a été critiquée. Que dit le droit ?

La création de bassines de retenue d’eau suscite d’intenses polémiques, comme récemment à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. Pour Marie-Hélène Lafage, au-delà de solutions douteuses, l’affaire révèle surtout les lacunes de l’État, qui persiste à vouloir aménager le territoire lorsqu’il faudrait l’adapter, en impliquant les autorités locales.

Gérald Darmanin a annoncé mardi 28 mars avoir engagé la procédure de dissolution à l’encontre du collectif écologiste « Les Soulèvements de la terre », qu’il accuse d’être à l’origine des violents affrontements avec les forces de l’ordre lors de la manifestation contre les méga-bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), samedi.

La famille d’un manifestant grièvement blessé lors de la mobilisation contre les méga-bassines, samedi 25 mars dans les Deux-Sèvres, a porté plainte contre X, à la fois pour « tentative de meurtre » et « entrave volontaire à l’arrivée des secours ». Les autorités sont accusées d’avoir empêché le Samu d’intervenir immédiatement.

Le ministre de l’intérieur accuse le mouvement d’être à l’origine des « actions violentes » lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, samedi 25 mars dans les Deux-Sèvres. En réaction à l’engagement de cette procédure de dissolution annoncée mardi 28 mars, la porte-parole des Soulèvements de la terre dénonce dans La Croix « une mesure liberticide ».

Le protocole d’accord signé en 2018 devait constituer la pierre angulaire du projet d’installation de seize méga-bassines dans les Deux-Sèvres. Les associations environnementales considèrent que les obligations écologiques faites aux agriculteurs n’ont pas été respectées.

La manifestation du samedi 25 mars contre les projets de méga-bassines dans les Deux-Sèvres s’est transformée en un violent affrontement entre une partie des manifestants et les forces de l’ordre. Dimanche, le pronostic vital d’un homme de 30 ans restait engagé.

Depuis le début de l’année, la métropole a repris en main la gestion de l’eau, jusqu’ici confiée à Veolia. Cette opération, politique, économique mais aussi philosophique, confirme une tendance dans les grandes villes, qui cherchent à anticiper les problématiques de quantité et de qualité de la ressource.

La Métropole d’Orléans (Loiret) a distribué, en 24 heures, l’ensemble de ses 1 500 bons d’achat émis le mardi 21 mars pour l’acquisition d’un récupérateur d’eau de pluie. Cette opération vise à préparer l’été, alors que la sécheresse en 2022 avait poussé la préfecture à restreindre l’utilisation de l’eau.

Plusieurs milliers de personnes ont participé à une manifestation dans les Deux-Sèvres, samedi 25 mars, contre les projets de méga-bassines. Ce rassemblement, interdit par la préfecture, a débouché sur de très violents heurts entre manifestants et force de l’ordre.

Des milliers d’opposants aux retenues d’eau sont attendus dans la campagne niortaise du 24 au 26 mars. Les agriculteurs utilisant l’irrigation craignent de nouvelles dégradations. Ces tensions autour des bassines montrent les difficultés à définir un avenir commun pour le partage de l’eau.

Le ministère de l’intérieur s’inquiète de l’influence grandissante de la mouvance d’ultragauche sur les militants écologistes. Un rassemblement prévu samedi 25 mars au cours d’un week-end de « manif-action » pourrait déboucher sur des violences.

Du 24 au 26 mars, des milliers d’opposants aux retenues d’eau, ou « méga-bassines », sont attendus dans la campagne niortaise.

Alors qu’une conférence des Nations unies sur l’eau et l’assainissement se tient à New York du 22 au 24 mars, Antoine Malafosse montre tout le chemin qu’il reste à parcourir dans le monde pour offrir son accès à tout le monde et mieux gérer cette ressource menacée.

Au cours de son audience du mercredi 22 mars, le pape François a appelé à mieux gérer les ressources en eau de la planète, alors que de nombreux dirigeants se réunissent à New York pour une conférence de l’ONU sur le sujet.

Alors que la Journée mondiale de l’eau est célébrée mercredi 22 mars, le gouvernement envisage d’encourager le recours au recyclage de l’eau pour l’irrigation ou le nettoyage de la voirie. Mais les lourdeurs administratives sont encore nombreuses et, dans certains cas, l’équation économique peut être difficile à trouver.

Un habitant de la planète sur cinq aura un accès limité à une eau saine en 2030, selon un rapport de l’ONU publié à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau, mercredi 22 mars. En cause, la pression démographique des villes et les besoins des zones agricoles sur fond de réchauffement climatique.

Huit parlementaires issus des groupes écologiste, socialiste, LFI, Liot ou encore LR présentaient lundi 20 mars une proposition de loi visant à inscrire le droit à l’eau potable et à l’assainissement dans le bloc constitutionnel. En France, plus d’un million de ménages ont des difficultés d’accès à l’eau.

Un rapport des Nations unies publié jeudi 16 mars affirme que la moitié de l’argent dépensé dans le monde pour l’achat d’eau en bouteille suffirait à assurer un accès universel à l’eau potable.

Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé samedi 11 mars que le grand plan eau du quinquennat devrait être révélé dans les prochains jours. Une cinquantaine de mesures sont attendues. L’occasion de faire le point sur les principaux usages de l’eau en France.

Christophe Béchu, ministre de la transition écologique, a demandé lundi 27 février aux préfets d’anticiper les éventuelles situations de pénurie d’eau.

Rencontre entre le ministre de la transition écologique Christophe Béchu et les préfets pour « planifier » le manque d’eau, « plan de sobriété » souhaité par Emmanuel Macron, Élisabeth Borne en visite au Salon de l’agriculture… Le gouvernement s’est emparé du problème de la sécheresse.

Jeudi 9 février dans la soirée, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré l’état de catastrophe nationale pour tenter d’endiguer la profonde crise de l’électricité qui mine le quotidien et l’économie de la première puissance industrielle du continent.

L’ONG Medair, présente en Syrie depuis 2015, prépare plusieurs convois à destination d’Alep. Reija-Liisa Schmidt-Teigen, directrice de l’ONG à Damas, détaille à La Croix les défis à relever pour acheminer l’aide.

L’entreprise Pure Salmon veut implanter au terminal du Verdon, au nord de Bordeaux, un élevage intensif de 5 à 10 millions de saumons. Militants et élus écologistes se mobilisent contre ce projet, dont ils critiquent notamment l’impact sur la ressource en eau.

Face au spectre d’un nouvel épisode de sécheresse cette année, la question des fuites dans les réseaux de canalisations refait surface, à l’occasion du Carrefour de l’eau qui se tient les 25 et 26 janvier. En France, un cinquième de l’eau potable est perdu ainsi chaque année. Explications.

Le ministre de la transition écologique a annoncé mercredi 25 janvier une série de mesures pour réduire la consommation d’eau des Français. Ces derniers l’utilisent prioritairement pour leur hygiène corporelle.

Deux militants antibassines étaient jugés jeudi 5 janvier à La Rochelle pour avoir vandalisé une retenue d’eau en Charente-Maritime. Entre activistes et exploitants irrigants, les anathèmes fusent, les audiences se succèdent sans jamais mettre fin à ce conflit d’usage autour de ce bien commun.

L’année 2022 va s’achever sur un déficit record de la pluviométrie, de l’ordre de 25 %, et le mois de décembre, moins pluvieux que la normale, n’a pas inversé la tendance. La situation est particulièrement inquiétante pour les nappes d’eau souterraines, qui avaient souffert du manque de pluie en début d’année.

Avant même le vaste mouvement national de protestation, les habitants de la région d’Ourmia, dans le nord-ouest de l’Iran, manifestaient pour dénoncer les décisions du pouvoir et les barrages qui ont causé l’assèchement de leur lac. La disparition annoncée de cette petite mer intérieure menace la santé de millions d’Iraniens.

Plusieurs fleuves dans le monde, l’Atrato en Colombie ou le Whanganui en Nouvelle-Zélande, disposent de droits inhérents, autrement dit d’une personnalité morale et de « gardiens » pour garantir leur respect. Une innovation juridique dont il ne faut cependant pas tout attendre. « Le bien commun, et moi, et moi, et moi », notre dossier spécial.

Partout, les fleuves sont des biens communs par excellence, compte tenu des services qu’ils rendent, comme l’irrigation, la navigation ou la production d’électricité. Mais les gérer est une gageure car, de l’amont à l’aval, ils drainent des intérêts contradictoires. Illustration sur le Rhône, à la frontière franco-suisse. « Le bien commun, et moi, et moi, et moi », notre dossier spécial.