Daesh : dernières actus

Douze ans après son enlèvement par le groupe État islamique, le corps du jésuite italien Paolo Dall’Oglio aurait été découvert dans une fosse commune près de Rakka, dans le nord de la Syrie. La nouvelle, si elle est confirmée, mettrait fin à une longue incertitude et permettrait de rendre un dernier hommage à cet ardent défenseur du dialogue islamo-chrétien.

Daesh a revendiqué jeudi 29 mai une attaque menée contre une patrouille de l’armée syrienne, faisant un mort et trois blessés. Selon SITE, organisme spécialisé dans la surveillance des sites Internet islamistes, il s’agit de la première attaque revendiquée par Daesh contre le nouveau gouvernement en Syrie.

Après la mort, samedi 17 mai, du célèbre rappeur français Werenoi, de confession musulmane, des internautes se sont déchaînés sur les réseaux sociaux pour appeler à la suppression de sa musique sur les plateformes d’écoute et rappeler la condamnation de la musique par l’islam. Mais l’islam interdit-il vraiment cet art ?

Les habitants de la région du Sinjar, dans le nord-ouest du pays, observent avec inquiétude les derniers développements dans la Syrie voisine. La présidence d’Ahmed Al Charaa, ancien membre d’Al-Qaida, ravive les souvenirs les plus sombres de la communauté yézidie, victime d’un génocide il y a un peu plus de dix ans.

Un homme a été interpellé samedi 19 avril 2025 après voir ouvert le feu, sans faire de blessé, sur une église évangélique du centre du Sri Lanka. L’incident est intervenu en pleine commémoration du 6e anniversaire des attentats qui avaient fait 279 morts et plus de 500 blessés le jour de Pâques.

Dan Caine est le nouveau chef d’État-major de l’armée américaine. Sa nomination a été confirmée par le Sénat, vendredi 11 avril. Connu et apprécié de longue date du président américain, l’heureux élu nie toute obédience politique.

Mohamed Medjdoub a été condamné à la réclusion à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, lundi 7 avril 2025. L’Algérien de 29 ans a été reconnu coupable de tentative d’assassinats après avoir déposé une bombe artisanale devant une boulangerie lyonnaise en 2019. L’explosion avait fait une quinzaine de blessés.

Le tribunal administratif de Paris a annulé jeudi 13 mars 2025 les refus de la France de rapatrier des enfants de djihadistes et leurs mères de Syrie. Le ministère des affaires étrangères doit réexaminer leur situation dans un délai de deux mois.

Donald Trump a annoncé mardi 4 mars 2025 l’arrestation d’un responsable du groupe État islamique au Khorassan (EI-K) considéré comme le « cerveau » de l’attentat de l’aéroport de Kaboul en 2021. Cette branche de Daesh en Asie centrale, à l’origine de nombreuses attaques, est montée en puissance ces dernières années.

120 enfants français de djihadistes seraient encore détenus dans des camps du nord-est de la Syrie. Leurs proches demandent au Quai d’Orsay de les rapatrier, en invoquant « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Mais leur sort reste incertain, tant la position française sur la question varie. Cas de conscience.

Édouard Elias et Didier François, deux des journalistes français détenus par des djihadistes en Syrie en 2013-2014, ont raconté mercredi 19 février devant la cour d’assises spéciale la dureté de leurs conditions de détention et comment ils ont survécu à onze mois de captivité.

La cour d’assises spéciale de Paris juge, à partir du lundi 17 février, cinq djihadistes de Daesh, dont deux présumés morts, poursuivis pour avoir participé à l’enlèvement, et à la détention de quatre journalistes français, entre juin 2013 et avril 2014, en Syrie, et les avoir soumis à de nombreuses violences.

La suspension de l’aide humanitaire américaine, dramatique à travers la planète, soulève aussi la question de la sécurité dans les camps du nord-est syrien, où sont notamment détenues 40 000 personnes proches de djihadistes présumés de l’État islamique. Une situation « intenable ».

Le président Donald Trump a annoncé samedi 1er février que des frappes aériennes américaines avaient touché la branche somalienne de ce groupe djihadiste. Parmi les cibles recherchées par Washington, Abdulqadir Mumin.

Le documentaire Les 21, la puissance de la foi : le village des martyrs, réalisé par Samuel Armnius, a remporté le prix international du Père Jacques-Hamel 2025, attribué par la Fédération des médias catholiques. Diffusé sur KTO en février 2024, le film présente les témoignages des familles des martyrs coptes tués en 2015 par Daesh.

D’anciennes vidéos montrent un homme aux traits et à la voix du nouveau ministre de la justice supervisant l’exécution de deux femmes en 2015 à Idlib. Le site de fact-checking syrien Verify Syria évoque une forte probabilité qu’il s’agisse bien de Shadi Al Waisi, tout en mettant en garde contre les multiples campagnes menées par l’Iran et la Russie contre le nouveau pouvoir.

Dans une conférence de presse, jeudi 2 janvier, le FBI a donné de nouvelles informations sur le principal suspect de l’attaque qui a fait au moins 15 morts dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans la veille. Ex-militaire, médaillé de la lutte antiterroriste, radicalisé… Voici ce que l’on sait.

Alors que dix années se sont écoulées depuis les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hypercacher et du 13 novembre, le traumatisme est encore visible dans notre société. Décryptant ce qui a changé en nous depuis l’année 2015, la philosophe et psychanalyste Hélène L’Heuillet montre que la polarisation de la société empoisonne encore le débat public.

Un Tesla Cybertruck, le pick-up de la marque d’Elon Musk, a explosé mercredi 1er janvier devant l’hôtel Trump de Las Vegas aux États-Unis, faisant un mort. Selon Joe Biden, les autorités cherchent à savoir si cette explosion est liée avec l’attaque à la voiture bélier à La Nouvelle-Orléans.

Dans la nuit du Nouvel An, une voiture bélier a foncé mercredi 1er janvier dans la foule d’un quartier touristique de La Nouvelle-Orléans aux États-Unis, faisant 15 morts et une trentaine de blessés. Le suspect est un ancien militaire américain, « inspiré » par Daesh.

La France a frappé des positions de l’État islamique en Syrie, mardi 31 décembre, dans le cadre d’une coalition internationale antidjihadiste, a annoncé le ministre des armées, Sébastien Lecornu. C’est une première depuis la chute de Bachar Al Assad.

Alors que les premières délégations étrangères se pressent à Damas, une semaine à peine après la nomination de Mohammed Al Bachir au poste de premier ministre de la transition en Syrie, les nouvelles autorités viennent de nommer des ministres aux postes stratégiques des affaires étrangères et de la défense.

L’US Air Force frappe, depuis dimanche 8 décembre, les camps et les membres connus du groupe État islamique (EI) en Syrie. De son côté, Israël bombarde intensément les sites d’armements syriens pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains de groupes terroristes.

Voisine directe de la Syrie, dont elle accueille quatre millions de réfugiés et avec qui elle partage 900 kilomètres de frontières, la Turquie et son président avaient tout intérêt à la chute de Bachar Al Assad.

D’une grande justesse, ce premier film éprouvant suit une jeune Française en Syrie, dans une maison de femmes destinées à devenir les épouses de djihadistes.

Au Burkina Faso, les habitants de cette ville du nord vivent sous blocus djihadiste depuis deux ans. L’ONG Médecins sans frontières, qui a été la cible de plusieurs attaques sur place, est contrainte de suspendre ses activités.

Cet émouvant documentaire, produit par « Le jour du Seigneur » et diffusé dimanche 29 septembre sur France 2, donne à voir la patiente reconstruction du couvent dominicain de Notre-Dame-de-L’Heure à Mossoul après les destructions de Daesh.

Ce mercredi 18 septembre, sept grands-parents français ont exhorté la France à rapatrier les mères et les enfants détenus depuis plusieurs années en Syrie. Avec leur avocate Marie Dosé, ils se sont rendus fin août sur place, où certains ont rencontré pour la première fois leurs petits-enfants nés dans les camps.

Les groupes djihadistes ont accru ces derniers mois leurs attaques contre les civils, notamment chrétiens, dénonce mercredi 18 septembre l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, qui a recueilli de nombreux témoignages sur les atrocités commises.

Sept ans après la déroute de Daesh, les restes d’explosifs continuent de menacer les habitants de Rakka, dans le nord-est de la Syrie. Des équipes de démineurs s’activent notamment dans les eaux de l’Euphrate pour redonner vie au fleuve mythique et à ses riverains. Avec le soutien de l’ONG Handicap International, qui organise le 21 septembre ses « pyramides de chaussures ».

Un lycéen de Loire-Atlantique a été mis en examen, vendredi 13 septembre, pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » et « menaces de mort » contre une de ses professeurs sur les réseaux sociaux. Un drapeau de Daesh et deux couteaux ont été retrouvés à son domicile.

Cinq ans après la chute du groupe État islamique, la communauté chrétienne de Raqqa peine encore à se reconstituer. Seuls une vingtaine de ses membres, survivants de l’occupation de la ville par Daesh, continuent de lutter pour la préservation de leur patrimoine et de leur héritage.

Feurat Alani a grandi entre la France et l’Irak. Après avoir raconté cette double histoire dans une websérie puis un livre récompensé par le prix Albert-Londres en 2019, le journaliste offre cette fois, sur Arte, à 22 h 25, ce mercredi 11 septembre, un documentaire enrichi d’éléments neufs : la mort de son père et l’oppression de l’État islamique.

Parmi les djihadistes tués, il est « probable que se trouvent des dirigeants de haut rang », assure le renseignement irakien, précisant que des procédures d’identification sont en cours.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis lundi 26 août de durcir « rapidement » la loi sur le port d’armes en Allemagne après l’attaque meurtrière au couteau revendiquée par Daesh vendredi dans la ville de Solingen.

Un réfugié syrien s’est rendu à la police, après avoir tué trois personnes vendredi 23 août à Solingen en Allemagne. Cette attaque au couteau pourrait bénéficier à l’extrême droite à une semaine d’élections régionales en Saxe et en Thuringe.

Lors d’une prise d’otages dans une prison de la région russe de Volgograd vendredi 23 août, au moins trois employés pénitentiaires et leurs quatre agresseurs ont été tués selon les autorités. Il s’agit de la deuxième prise d’otage dans une prison russe en un peu plus de deux mois.

Le conflit israélo-palestinien, ravivé depuis l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre 2023, tend à s’étendre dans le reste du Moyen-Orient. De fait, depuis la création de l’État d’Israël en 1948, cette partie du monde est en proie à l’instabilité.

Depuis la chute du groupe État Islamique, en 2019, des milliers de ressortissants étrangers accusés d’avoir combattu dans les rangs de Daesh sont détenus sans perspective de jugement dans les prisons du nord-est de la Syrie. Une situation insoluble qui génère de graves violations des droits humains fondamentaux.

La chanteuse américaine ne se produira pas à Vienne, ont annoncé les organisateurs de ses concerts, mercredi 7 août. Plus tôt dans la journée, la police avait expliqué avoir arrêté deux suspects, dont un jeune homme de 19 ans qui nourrissait des projets d’attentats islamistes.

Défait territorialement en mars 2019, le groupe État islamique compte encore entre 3 000 et 5 000 combattants en Irak et en Syrie. L’organisation terroriste a multiplié les attaques ces six derniers mois, laissant craindre une reconstitution progressive de ses capacités.

Dix ans après la conquête du nord-ouest de l’Irak par Daesh, les chrétiens de la région sont partiellement revenus dans leurs villages, notamment à Karakoch. La situation est toutefois loin d’être stabilisée et le mouvement djihadiste rôde encore, profitant des failles qui continuent de diviser l’Irak et la Syrie.

Dans la nuit du 6 au 7 août 2014, Daesh envahissait la plaine de Ninive, dans le nord de l’Irak, poussant sa population à l’exode. Dix ans plus tard, à Karakoch, plus grande ville chrétienne du pays, seule la moitié des 50 000 habitants ont fait le choix du retour, où ils veulent reprendre goût à la vie.

Dix ans après les massacres de Daesh dans les monts Sinjar, dans le nord-ouest de l’Irak, les yézidis survivants restent hantés par leurs démons. Hind et Jacklin n’avaient que 6 ans lorsqu’elles ont été enlevées par le groupe terroriste. Pour La Croix, elles témoignent sur leurs années de captivité durant lesquelles elles ont scellé leur amitié.

Le 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani renversait le président Mohamed Bazoum. Douze mois après, le pays a pris une direction politique et sécuritaire qui l’éloigne de la démocratie et qui l’enracine dans l’autoritarisme.

À Rakka, les associations Balloon et Les Écrans de la paix diffusent des dessins animés et des films aux enfants des quartiers pauvres de cette ancienne capitale autoproclamée de l’État islamique. Un remède à l’éradication de la culture menée par le groupe terroriste, chassé de la ville il y a sept ans.

Après de récentes attaques contre des églises et des synagogues, le Daguestan, une république du Caucase russe, a interdit temporairement le niqab mercredi 3 juillet. Il justifie cette décision par une « menace pour la sécurité ». Le 22 juin, des assaillants avaient tué 22 personnes, en majorité des policiers.

Dans le nord-est de la Syrie, des épouses d’anciens membres du groupe État islamique, détenues un temps dans le camp d’Al-Hol, retrouvent peu à peu un semblant de vie normale. Un quotidien à reconstruire, malgré les ruptures familiales, l’isolement et la défiance de la société.

Ce samedi 29 juin marque les dix ans de la proclamation d’un « califat » par Abou Bakr Al Baghdadi en 2014, sur les territoires irakiens et syriens contrôlés par Daesh. Le groupe djihadiste a perdu ses derniers territoires en mars 2019, mais il continue de commettre des actes terroristes dans plusieurs pays.

La République caucasienne du Daguestan a subi une attaque terroriste coordonnée qui a fait au moins 20 morts. Le profil des assaillants indique l’émergence d’une nouvelle génération de djihadistes. C’est la deuxième fois en trois mois que la Russie est frappée par des attentats islamistes.

Une série d’attaques contre des églises orthodoxes et une synagogue a fait 20 morts dimanche 23 juin dans la république russe du Daguestan. Loin d’être épargnée par le terrorisme, la Russie a été visée à de nombreuses reprises depuis les années 1990.

« En ce moment, il fait entre 38 et 42 °C dans le camp de Roj, où les conditions de vie pour les enfants sont terribles », affirme un représentant du collectif des familles de ces enfants retenus dans le camp de prisonniers djihadistes. Après une vague de rapatriements en 2022 et 2023, il reste toujours sur place 120 enfants.

L’envoyée spéciale de La Croix a pu rentrer dans Al-Hol, le plus grand camp du Nord-Est syrien abritant les familles des djihadistes du groupe État islamique. Sur les 42 000 habitants, près de 70 % de la population a moins de 15 ans et n’a quasiment pas accès à l’éducation. Un terreau fertile pour les cellules de Daesh qui continuent de recruter dans cette prison à ciel ouvert.

Le pape François a déploré, dimanche 16 juin, « les combats et les massacres » de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, dont « de nombreux chrétiens » qu’il a qualifiés de « martyrs » de la foi.

Dix ans après l’arrivée de Daesh dans la ville, des femmes abandonnées à leur sort retrouvent leur indépendance financière en cuisine.

Envoyé spécial diffuse ce jeudi 11 avril à 21h10 sur France 2 un reportage qui confronte au quotidien de quatre jeunes français, enfants de djihadistes, actuellement détenus dans un centre de réhabilitation.

Vladimir Poutine a assuré lundi 25 mars que l’attentat commis trois jours plus tôt dans une salle de concert proche de Moscou, revendiqué par l’État islamique, avait été commis par « des islamistes radicaux ». Selon le président russe, les coupables auraient tenté de fuir vers l’Ukraine.

Quatre premiers suspects ont été présentés devant un juge, trois jours après la fusillade à Moscou qui a tué au moins 137 personnes. Les terroristes présumés ont été passés à tabac durant leur interrogatoire, une pratique courante en Russie.

Même si le pouvoir désigne toujours l’Occident comme son ennemi principal, la Russie est régulièrement visée par des attaques islamistes. La pauvreté et les répressions dans les régions périphériques ont nourri l’essor de groupes djihadistes. Mais pour le Kremlin, les terroristes sont toujours des « étrangers ».

Les services de sécurité russes affirment avoir arrêté onze suspects, dont les quatre assaillants présumés, qui tentaient de franchir la frontière avec l’Ukraine. Kiev dément catégoriquement toute forme d’implication.

Dix ans après l’occupation de Daesh, la ville de Mossoul, dans le nord de l’Irak, jadis haut lieu du christianisme, renaît de ses cendres mais reste désertée par la communauté chrétienne.

Il y a dix ans, Daesh proclamait un califat en Irak et en Syrie. Sept ans après sa défaite, des milliers d’Irakiens vivent toujours dans le dernier camp de déplacés au Kurdistan irakien, dont les autorités ont annoncé la fermeture prochaine. Malgré la promesse d’une aide financière, les familles refusent de retourner dans leurs villes d’origine, près de Bagdad, notamment par peur des milices chiites.

L’Espagne commémore, lundi 11 mars 2024, les attentats qui marquèrent le début des attaques islamistes de masse en Europe, il y a vingt ans. Explosions, fusillades, attaques au couteau ou avec un véhicule bélier, l’Europe a depuis été régulièrement frappée par des attaques terroristes depuis deux décennies.

Une attaque revendiquée par Daesh dans une église d’Istanbul a fait, dimanche 28 janvier, un mort. Les chrétiens représentent moins de 0,5 % des 84 millions d’habitants de la Turquie. Arméniens, grecs, syriaques, latins ou protestants… demeurent, même en nombre infime, représentants des communautés chrétiennes historiques.

Le groupe terroriste Daesh a revendiqué l’attaque qui a fait un mort, dimanche 28 janvier, à Istanbul en pleine messe dans une église italienne catholique. Les deux assaillants masqués, qui ont ouvert le feu, ont été arrêtés par la police turque.

Les Gardiens de la révolution iraniens ont procédé, lundi 15 janvier au soir, à des tirs de missiles sur Erbil, au Kurdistan irakien autonome, et en Syrie. Téhéran, qui revendique deux cibles, joue sur le fil dans un contexte régional explosif.

À partir de l’attentat commis le 2 décembre 2023 près du pont de Bir-Hakeim à Paris, Hicham Abdel Gawad, docteur en sciences des religions de l’Université catholique de Louvain, propose une réflexion sur la notion de radicalisation religieuse.

La France a été à nouveau touchée par le terrorisme avec la mort samedi 2 décembre d’un touriste allemand, tué à Paris par un jeune radicalisé. Depuis 2012, le pays a subi une cinquantaine d’attaques terroristes islamistes parmi lesquels celle contre Charlie Hebdo et celle du 13 novembre 2015 contre le Stade de France, le Bataclan et des cafés des 10e et 11e arrondissements de Paris.

L’attaque mortelle au couteau près de la tour Eiffel à Paris, samedi 2 décembre 2023, dont l’auteur avait fait allégeance à Daesh, rappelle la menace que représente encore le groupe terroriste, y compris en France. Également appelée « État islamique », l’organisation est née en 2006 dans le contexte de marginalisation des sunnites irakiens, avant de s’étendre jusqu’à la Syrie.

L’attaque d’un touriste allemand près de la tour Eiffel, samedi 2 décembre, matérialise un risque anticipé par les services de renseignements européens depuis le 7 octobre. Même si le Hamas n’est pas dans une logique consistant à commettre des attentats à l’étranger, son combat inspire des individus radicalisés.

Emmanuel Macron, en visite en Israël mardi 24 octobre, a proposé que la coalition anti-Daesh « puisse lutter aussi contre le Hamas », à Gaza. Cette coalition internationale créée en 2014 a permis de reprendre les territoires de l’État islamique en Irak et en Syrie et de lutter contre le financement des groupes djihadistes.

Toutes deux revendiquées au nom de l’« État islamique », les attaques terroristes d’Arras, vendredi 13 octobre, puis de Bruxelles lundi 16, ont rappelé la réalité d’une menace djihadiste qui a changé de visage mais pèse toujours sur l’Europe.

Les deux avocates générales ont délivré un réquisitoire sévère mardi 10 octobre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Selon elles, Mohamed Lamine Aberouz a bien participé à l’attentat de Magnanville en juin 2016 et a « structuré idéologiquement » son ami qui a assassiné le couple de policiers.

Me Étienne Mangeot, avocat de plusieurs ressortissants français détenus dans le nord-est de la Syrie, plaide pour le rapatriement sur le sol français des anciens soldats de Daesh, un impératif moral mais aussi sécuritaire.

Si la colonisation a freiné le développement de nombreux pays africains, Antoine Malafosse déplore aussi les problèmes de corruption des chefs d’État africains au détriment des populations locales. Pour l’ingénieur, l’Europe doit repenser sa vision de l’Afrique.

Un membre des forces spéciales françaises a été tué en début de semaine lors d’une opération en appui de l’armée irakienne. C’est le troisième militaire tombé en août en Irak. L’armée française y est engagée dans le cadre de l’opération Chammal pour lutter contre l’organisation djihadiste Daech et former les troupes du pays.

La menace posée par Daech est au menu de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi 25 août. Si le groupe terroriste est plus faible qu’à son apogée, quand il contrôlait de vastes territoires en Irak et en Syrie, il est par endroit en expansion, notamment au Sahel.

Au moins 40 personnes, essentiellement des soldats syriens, ont été tuées depuis le 1er août dans trois attaques majeures attribuées à Daech (État islamique). Le groupe djihadiste, militairement défait en 2019 et replié dans les zones désertiques du pays, arrive encore à surprendre.

Jonathan Guiffard est expert en relations internationales et questions stratégiques à l’Institut Montaigne, spécialisé sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Il revient sur les stratégies militaires et politiques des djihadistes dans la zone sahélienne.

Embauche de gardes privés, équipement de vidéosurveillance, renforcement des murs d’enceinte… Dans le sillage de l’attentat perpétré dimanche 30 juillet lors d’un meeting politique à Khar, dans le nord-ouest du Pakistan, la police a demandé à l’Église locale de renforcer la sécurité de ses lieux de culte.

Déjà annoncé fin avril par le président turc, Daesh a déclaré jeudi 3 août la mort de son chef Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi. Le groupe djihadiste qui agit en Syrie perd régulièrement ses chefs. Le 30 novembre dernier, ils avaient annoncé la mort de leur précédent chef.

Daech a revendiqué lundi 31 juillet un attentat commis la veille dans le nord-ouest du Pakistan. Cette attaque, conduite lors d’un meeting politique, a fait plus de 50 morts dans les rangs d’un parti religieux conservateur, Jamiat Ulema-e-Islam.

Mgr Laurent Dabiré, président de la Conférence des évêques du Burkina-Niger (1), doit intervenir ce jeudi 22 juin lors de la présentation du rapport annuel de l’association Aide à l’Église en détresse (AED) sur l’état de la liberté religieuse dans le monde. Auprès de La Croix, il revient sur la situation des chrétiens au Sahel, région durement éprouvée par la montée du terrorisme islamiste.

The Zone of Interest de Jonathan Glazer, sur la famille d’un commandant d’Auschwitz, et Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania, sur une famille dont deux jeunes femmes rejoignent Daech, s’interrogent sur les racines du mal, mais leurs audaces peuvent aussi susciter l’embarras.

La réhabilitation du musée de Mossoul, fermé depuis 2003, entre dans sa phase finale et s’achèvera en 2026. Une exposition sur son histoire, depuis sa création à sa destruction par Daech, en 2014, permet déjà de lui redonner vie.

Le pape François a annoncé jeudi 11 mai l’inscription de vingt et un martyrs, dont vingt coptes-orthodoxes, assassinés par Daech sur le martyrologe romain. Une décision rare qui revient pour l’Église catholique à reconnaître des saints d’une autre confession chrétienne.

À plus de 1 500 km de la capitale Bamako, la très stratégique région de Ménaka, dans le nord du Mali, est sous l’emprise de Daech (« État islamique »). Le groupe terroriste, qui y occupe plusieurs positions, fait régner la terreur.

Les États-Unis ont annoncé mardi 25 avril que les talibans avaient tué le cerveau de l’attentat-suicide du 26 août 2021 à Kaboul. Celui-ci était un membre de l’organisation État islamique au Khorassan, une filiale active du califat en Asie centrale, renforcée depuis le retour au pouvoir des talibans.

Au moins 41 personnes, dont une majorité de civils et de combattants pro-régime, ont été tuées dans l’est de la Syrie lors d’attaques attribuées à Daech, dimanche 16 avril. Ces attaques rappellent les difficultés à endiguer la violence du groupe djihadiste, toujours présent dans la région.

Un garçon de 14 ans, interpellé dans le Haut-Rhin, a été présenté jeudi 6 avril à un juge antiterroriste à Paris et mis en examen. Selon le parquet, il était « détenteur de nombreux produits explosifs » et « en lien avec des sympathisants » de Daech. Depuis 2015, plus d’une centaine de mineurs ont été condamnés pour des faits de terrorisme.

Deux ans jour pour jour après la visite historique du pape François en Irak, et cinq ans après la chute de Daech, une délégation d’évêques français, avec l’Œuvre d’Orient (1), est dans le pays, depuis le dimanche 5 mars et jusqu’au jeudi 9. Le cardinal Louis Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens, et Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), décryptent les enjeux de ce voyage.

Ce moine syrien, cofondateur de la communauté œcuménique de Mar Moussa, et ancien otage de Daech, a été ordonné archevêque syrien-catholique de Homs en Syrie vendredi 3 mars. Une première pour un moine depuis deux cents ans et un signe d’espoir pour le dialogue islamo-chrétien.

Le procès d’Amandine L., djihadiste ayant séjourné en zone irako-syrienne, s’est ouvert jeudi 2 mars à Paris. Ses parents ont raconté comment ils l’ont « mise à la porte » fin 2013 après sa conversion à l’islam. Un événement à l’origine de sa radicalisation selon l’accusée, qui a aussi parlé de son fils de 6 ans, rentré de Syrie avec de profonds traumatismes.

Deux procès de femmes ayant rejoint Daech dans la zone irako-syrienne en 2013 ou 2014 s’ouvrent cette semaine à Paris, lundi 27 février et jeudi 2 mars. Après avoir montré une certaine clémence vis-à-vis de ces femmes, la justice française fait preuve de plus de sévérité, après avoir mieux compris leur engagement idéologique.

Dans un rapport paru début février, l’ONU établit que la menace posée par le groupe État islamique demeure élevée et a augmenté dans et autour des zones de conflit. L’expansion de Daech est jugée « particulièrement inquiétante » en Afrique, notamment au Sahel.

Quinze femmes et 32 enfants sont arrivés mardi 24 janvier en France en provenance de camps de prisonniers djihadistes en Syrie. Les mères devraient être incarcérées tandis que les enfants vont être placés dans des structures d’accueil. En moyenne, il devrait s’écouler un an avant qu’ils puissent aller vivre dans leurs familles.

Le ministère des affaires étrangères français a annoncé mardi 24 janvier le rapatriement de 15 femmes et 32 enfants qui étaient détenus dans des camps de prisonniers djihadistes du nord-est de la Syrie.

Une enquêtrice a raconté jeudi 12 janvier, à la cour d’assises de Paris, comment, en avril 2017, les policiers ont réussi à piéger les deux accusés qui souhaitaient entrer en contact avec des émissaires de Daech, pour prêter allégeance et revendiquer un possible attentat.

L’État islamique a détruit de nombreux monuments à Mossoul. Le patrimoine musulman a été majoritairement touché, selon Guillaume de Beaurepaire, architecte, spécialiste du patrimoine de Mossoul (1).

Dans l’église conventuelle des dominicains de Mossoul (Irak), les offices devraient être de nouveau célébrés d’ici à la fin de l’été 2023. Ses trois cloches, fondues début décembre en Normandie, rythmeront de nouveau le temps, en symbiose avec ses cadrans situés aux quatre points cardinaux du campanile qui domine le vieux Mossoul.

Un attentat perpétré dans le principal sanctuaire musulman chiite de Chiraz, dans le sud de l’Iran a causé la mort, d’au moins quinze personnes, mercredi 26 octobre. Le groupe djihadiste État islamique a revendiqué l’attaque.

Dix femmes rapatriées en France depuis des camps syriens de prisonniers djihadistes ont été mises en examen lundi 24 octobre pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. L’une d’entre elles est accusée de crime contre l’humanité et génocide.

Un médecin légiste a expliqué, mercredi 14 septembre, que les prélèvements d’organes réalisés sur certaines victimes avaient été « faits sous l’autorité » de la justice. Une commissaire a aussi raconté l’identification des 86 victimes, avec la hantise de ne pas renouveler certaines erreurs des attentats du 13 novembre 2015.

Marc Hecker (1), directeur de la recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri), analyse l’évolution des attentats de ces dernières années. Après le terrorisme « projeté » depuis la Syrie, l’attaque de Nice repose sur un « terrorisme inspiré » par la propagande de Daech.

Le procès de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, une attaque au camion bélier sur la promenade des Anglais, s’ouvre lundi 5 septembre 2022. La France a été une cible privilégiée de Daech. Politique étrangère, histoire, laïcité : les raisons évoquées pour justifier ces attaques sont multiples.

Réalisateurs de blockbusters américains, Adil El Arbi et Bilall Fallah mêlent le quotidien d’un tout jeune adolescent belge et celui de son frère enrôlé en Syrie pour montrer les mécanismes de la propagande de Daech.

Le procès de l’attaque au camion bélier sur la Promenade des Anglais à Nice s’ouvrira lundi 5 septembre pour une durée d’au moins deux mois. Le 14 juillet 2016, cette attaque terroriste avait fait 86 morts, dont sept enfants. Huit personnes ont été renvoyées aux assises (une femme et sept hommes), mais seulement sept comparaîtront.

Aine Leslie Davis (dit « Paul ») a été interpellé, mercredi 10 août, à Londres. De retour de la Turquie, où il purgeait une peine de plus de sept ans de prison, il est un membre présumé des « Beatles » : quatre Britanniques auteurs d’enlèvements et d’assassinats au service de Daech.

L’attentat à la bombe, perpétré vendredi 5 août dans un quartier chiite de Kaboul, a été revendiqué par le groupe djihadiste Daech.

La communauté yézidie, toujours majoritairement déplacée depuis l’offensive de Daech au Sindjar le 3 août 2014, continue d’appeler la communauté internationale à reconnaître officiellement les massacres comme « génocide ». En parallèle, la situation dans la région continue d’empêcher les retours.

Bruxelles a récemment procédé à deux vagues de rapatriement, sous la contrainte de la justice. Des retours qui se déroulent sous haute surveillance des services de sécurité et avec l’assentiment tacite de la population.

Les familles de Français retenus en zone syro-irakienne, soupçonnés d’avoir rejoint l’État islamique, saluent le premier rapatriement groupé de 35 enfants et de 16 mères. Les femmes adultes sont remises à la justice, tandis que les enfants, placés à l’aide sociale à l’enfance, devront être suivis sur le long terme.

Plus d’un an après l’arrivée en France de ses trois enfants nés au Levant, la Bretonne compte parmi les 16 mères et 35 mineurs rapatriés le 5 juillet depuis la Syrie. La fille de gendarme est soupçonnée d’avoir recruté jusqu’à 200 autres femmes pour l’organisation terroriste.

Le verdict du procès des attentats du 13-Novembre a laissé place dans la soirée de mercredi 29 juin à l’expression d’un soulagement teinté de mélancolie. Pour les acteurs du procès, le moment est venu de quitter le palais de justice de l’île de la Cité, fréquenté pendant dix longs mois. La fin d’« un long chapitre ».

La cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict ce mercredi 29 juin dans le procès des attentats du 13-Novembre, après presque dix mois de débats. Salah Abdeslam a été condamné à la perpétuité incompressible, une peine rarissime.

Lynda, survivante du Bataclan que La Croix suit depuis le début du procès des attentats du 13 novembre 2015, appréhende le « vide » que laisseront derrière eux ces longs mois rythmés par les audiences.

Long de neuf mois, le procès aura d’abord permis, grâce aux témoignages des victimes, de mesurer l’onde de choc du terrorisme. Si certains accusés majeurs sont restés silencieux, d’autres comme Salah Abdeslam ont beaucoup parlé, sans toujours convaincre.

En neuf mois, la cour d’assises spécialement constituée pour le procès des attentats de Paris est passée par toutes les émotions. Depuis les bancs de la salle d’audience, La Croix L’Hebdo conte cet éprouvant moment de justice en dix séquences, avant l’annonce du verdict prévue le 29 juin.

Dans une plaidoirie emplie de ferveur, jeudi 23 juin, les avocats de Mohamed Abrini ont reconnu sa complicité dans les attentats du 13 novembre 2015, mais ont demandé à la cour de ne pas prononcer la perpétuité à son encontre. Au motif qu’il a volontairement renoncé à tuer.

La défense de Osama Krayem et Sofien Ayari a dénoncé lundi 20 et mercredi 22 juin la lourdeur de la peine requise contre ces deux cadres de l’organisation État islamique, envoyés de Syrie pour commettre des attentats en Europe. Pour leurs avocats, la « complicité » ne peut être retenue contre eux.

Me Orly Rezlan a justifié, mardi 21 juin, l’usage du droit au silence par Mohamed Bakkali lors du procès. « Un réflexe de protection », a estimé l’avocate en minimisant le rôle de « logisticien » des attentats que l’accusation prête à son client. Alors que le parquet s’est dit « sans illusions » sur la capacité de réinsertion des accusés, Me Rezlan a rappelé que Mohamed Bakkali a passé une licence de sociologie en détention.

Seize enfants de djihadistes et six mères, tous de nationalité belge, ont été exfiltrés du camp de Roj en Syrie jusqu’à Bruxelles. C’est la deuxième opération de ce type en moins d’un an.

Après le réquisitoire sévère du parquet antiterroriste, les avocats des accusés se relaient depuis dix jours pour mettre en lumière certaines failles de l’accusation. Ils demandent aussi à la cour de résister à la tentation de vouloir, dans ce procès hors norme, rendre « un verdict pour l’Histoire ».

Les avocats de l’accusé Yassine Atar, frère du commanditaire des attentats du 13-Novembre, ont demandé son acquittement, lundi 20 juin. Durant leur plaidoirie, ils ont vivement critiqué les éléments de l’enquête.

Adel Haddadi et Muhammad Usman, missionnés pour participer aux attentats du 13-Novembre, ont été arrêtés durant leur voyage vers l’Europe. Mercredi 15 juin, leurs avocats ont demandé à la cour de prendre en compte le cheminement entrepris depuis leur interpellation.

Paris a annoncé, mercredi 15 juin, la capture d’un haut responsable de l’État islamique au Grand Sahara dans l’est du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso.

L’armée française a annoncé mercredi 15 juin la capture d’Oumeya Ould Albakaye, un responsable de Daech pressenti pour succéder au dirigeant du groupe État islamique au Grand Sahara. Il sera remis aux autorités maliennes.

Les victimes des attentats du 13 novembre 2015 et leurs avocats se réjouissent des réquisitions du parquet antiterroriste, formulées vendredi 10 juin.

Les populations nigériennes subissent de plein fouet l’insécurité grandissante dans le pays. De plus en plus de zones passent sous le contrôle des groupes armés, obligeant les civils à quitter leurs villages pour un exode cruel et dangereux.

Dans la région de Kirkouk, Daech mène des attaques régulières, de faible intensité mais meurtrières. Les combattants djihadistes, retranchés dans une zone montagneuse hostile, profitent d’un manque de coordination entre les différentes forces de sécurité.

Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen ce mardi 24 mai pour un projet « imminent » d’attentat à l’arme blanche au nom de Daech.

Huit mois après le début des audiences, les avocats des victimes du 13 novembre constatent l’absence d’explication des accusés sur le choix des cibles attaquées. Au deuxième jour des plaidoiries, mardi 24 mai, ils ont donc tenté d’y apporter un sens.

L’un des membres d’un groupe de ravisseurs du groupe État islamique (EI), baptisés les « Beatles », a été condamné vendredi 29 avril à la prison à perpétuité par un tribunal fédéral aux États-Unis.

Deux mosquées ont été visées par des attentats revendiqués par l’État islamique après l’explosion d’une bombe sur un marché. Ces attaques ont fait 49 morts en quarante-huit heures. Daech représente la plus grande menace pour la sécurité de ce pays tombé aux mains des talibans en août dernier.

Au moins 33 personnes, dont des enfants, sont mortes dans l’explosion d’une mosquée du nord de l’Afghanistan vendredi 22 avril, a annoncé le porte-parole du gouvernement taliban.

Après les attentats du 13 novembre 2015, les membres de la cellule terroriste se sont terrés dans des caches pendant plusieurs mois, autour de Bruxelles.

Lors de son dernier interrogatoire, vendredi 15 avril, Salah Abdeslam a fait part de son émotion et présenté ses excuses envers les victimes des attentats du 13 novembre.

Après ses révélations sur un attentat finalement abandonné dans le 18e arrondissement de Paris, Salah Abdeslam a fait face aux questions du parquet et des avocats de victimes, qui ont pointé ses incohérences jeudi 14 avril.

Le soir du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam est entré dans un café pour se faire exploser, dans le nord de Paris. Avant de renoncer en voyant « les gens rigoler et danser ». Une révélation qu’il a réservée à son dernier interrogatoire, mercredi 13 avril.

Deux amis de Salah Abdeslam l’ont convoyé de Paris à Bruxelles au lendemain des attaques à Paris et Saint-Denis. Les deux accusés se sont expliqués devant la cour d’assises, mardi 12 avril.

Dans un rapport publié mardi 5 avril, l’organisation Human Rights Watch accuse les forces maliennes, soutenues par les mercenaires russes de la société Wagner, d’avoir exécuté, fin mars, près de 300 civils dans le centre du pays.

Depuis le début du mois de mars, l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) combat les Touaregs du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) dans la région de Ménaka et de Gao. Une lutte sans merci pour le contrôle d’un territoire clé d’où se retire la force française Barkhane.

Le Belge Mohamed Abrini a reconnu qu’il devait faire partie des commandos des attentats du 13 novembre, mardi 29 mars. Tout en soutenant qu’il n’a jamais eu l’intention d’y participer.

L’organisation terroriste a revendiqué, dimanche 27 mars, une attaque survenue à Hadera dans le nord de l’État hébreu, qui a causé la mort de deux policiers. Cinq jours plus tôt, un homme inspiré par l’idéologie de Daech avait tué quatre personnes au couteau à Beersheba.

Ce roman délicat est une plongée dans le quotidien des familles de djihadistes partis combattre en Syrie.

Les forces spéciales américaines ont « éliminé du champ de bataille » le successeur d’Abou Bakr Al Baghdadi, l’Irakien Abou Ibrahim Al Qourachi, lors d’une opération commando menée jeudi 3 février dans le nord-ouest de la Syrie.

Les combats, qui ont déjà fait plus de 120 morts, se poursuivaient dimanche 23 janvier entre djihadistes et forces kurdes dans le nord-est de la Syrie, quatre jours après l’attaque de la prison de Ghwayran par l’État islamique.

Les combats entre les forces kurdes qui contrôlent le nord-est de la Syrie et les combattants de Daech se poursuivaient dimanche 23 janvier, après l’assaut donné jeudi par les djihadistes de la prison de Ghwayran. Les affrontements ont fait 123 morts et provoqué le déplacement de milliers de civils.

Le groupe État islamique a pris d’assaut, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 janvier, une prison dans le nord-est de la Syrie abritant des djihadistes et une base militaire en Irak. Ces attaques simultanées ravivent les craintes d’une résurgence de l’EI.

La cour d’assises spéciale interroge désormais les accusés sur leur radicalisation et sur les faits. Premier à être entendu mardi 11 et mercredi 12 janvier, Mohamed Abrini a justifié les attentats, mais ne s’est pas montré loquace quand les incohérences de son parcours en Syrie et en Angleterre ont été pointées.

Les accusés seront enfin interrogés sur le cœur du dossier, à partir de jeudi 6 janvier et pendant plus de trois mois. La cour d’assises essaie de lever le voile sur les zones d’ombre qui persistent autour du choix des lieux frappés ou encore de Salah Abdeslam, seul membre des commandos resté en vie.

La cour d'assises de Paris a entendu, jeudi 9 décembre, Yassine Abaaoud, le frère du chef du commando du 13 novembre. « Il a fait ses choix, pris ses décisions », a-t-il estimé, affirmant n’avoir rien su des projets terroristes de son aîné qui, en 2014, a « brisé » sa famille en emmenant en Syrie leur plus jeune frère, âgé de 13 ans.

Un enquêteur belge a raconté, mardi 7 décembre, le parcours du principal accusé qui n’a jamais vraiment éveillé les soupçons de la police locale. Ni de sa petite amie : Salah Abdeslam avait bien évoqué un départ en Syrie mais, « fêtard » et fumeur de « pétards », il n’avait pas le « profil » d’un djihadiste.

Les enquêteurs belges entendus au procès des attentats du 13 novembre 2015 essuient les critiques de victimes et d’avocats, qui les accusent de ne pas coopérer et d’esquiver certaines questions. Le parquet fédéral belge s’explique auprès de La Croix.

Depuis Bruxelles, un policier a retracé, mercredi 1er décembre, le parcours en Syrie d’Osama Krayem, un des principaux accusés. Une déposition qui a permis de mieux cerner le profil et les convictions parfois radicales de ce djihadiste aguerri de Daech.

Un Irakien, membre de Daech, a été condamné mardi 30 novembre par un tribunal allemand pour « génocide » des Yézidis, une première. Il a été reconnu coupable d’avoir laissé mourir de soif une fillette yézidie de 5 ans en Irak en 2015.

Brahim Abdeslam, terroriste du 13 novembre 2015, avait été interpellé par la police belge début 2015 à son retour de Syrie, puis relâché. Dans son téléphone saisi, des messages prouvaient sa radicalisation. Ils n’ont été découverts que bien après. Un dysfonctionnement au cœur des débats de la cour d’assises vendredi 26 novembre.

Pour la première fois depuis le début du procès des attentats du 13 novembre 2015, plusieurs accusés ont refusé de rejoindre le box, jeudi 25 novembre. L’audience s’est déroulée sans eux.

La détenue pour terrorisme qui est parvenue à s’extraire de sa cellule de la prison de Fresnes, dimanche 14 novembre, a bénéficié d’une série d’erreurs humaines, selon des informations de « La Croix ». Outre l’enquête judiciaire, une mission d’inspection a été lancée à la demande du ministre de la justice.

Daech organisait ses attaques à l’étranger depuis un bureau des attentats basé en Syrie. Plusieurs témoins au procès des attentats du 13 novembre 2015 ont décrit les rouages de cette cellule des opérations extérieures, qui donnait une grande latitude à ses membres malgré une structure pyramidale.

Les autorités ont rendu hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, ce samedi à Paris et Saint-Denis. Des commémorations qui interviennent au cours du marathon judiciaire entamé en septembre.

L’ancien chef de l’État a déposé en tant que témoin, mercredi 10 novembre, devant la cour d'assises de Paris. « Le commando qui nous a frappés s’était organisé bien avant nos premières frappes en Syrie », a assuré François Hollande ripostant à l’argumentaire de Salah Abdeslam visant à expliquer les attentats du 13 novembre par les bombardements français en Syrie.

La cour d'assises spéciale a entendu deux enquêteurs de la DGSI, le service de renseignement intérieur, mardi 9 novembre. À visage caché et en visioconférence, ces silhouettes ont raconté l’histoire de l’organisation terroriste Daech et de sa cellule de planification des attentats.

Le groupe terroriste multiplie les attaques à travers le pays, cherchant à éroder une légitimité des talibans fondée sur deux piliers : le retour à la paix après 40 ans de guerre et l’instauration d’un pouvoir présenté comme réellement islamique.

Le parcours de vie des accusés du procès des attentats du 13 novembre 2015 est scruté par la cour d'assises depuis mardi 2 novembre. Anne-Clémentine Larroque, historienne et analyste au ministère de la justice, auteure du Trou identitaire (1), décrypte la construction idéologique de ces « mercenaires de l’islam ».

Une nouvelle étape du procès des attentats du 13 novembre démarre cette semaine avec les interrogatoires de personnalité des accusés. Dès mardi 2 novembre, Salah Abdeslam sera entendu sur son histoire personnelle et familiale. Mais la question de la radicalisation religieuse des accusés ne sera abordée qu’en janvier, lors de l’examen des faits.

Un attentat suicide dans une mosquée chiite de Kunduz, au nord-est de l’Afghanistan, a fait au mois 55 morts et 140 blessés vendredi 8 octobre, a annoncé le responsable régional du gouvernement taliban en charge de la culture et de l’information. L’attaque a été revendiquée par le groupe État islamique.

Les victimes des attentats du 13 novembre 2015 sur les terrasses témoignent devant la cour d'assises spéciale de Paris depuis mercredi 29 septembre et jusqu’à mardi 5 octobre. Nombre d’entre elles sont des artistes. Elles décrivent l’horreur par leurs mots singuliers et racontent leur reconstruction par la culture.

Ce lundi 4 octobre, la cour d'assises examinait la recevabilité des constitutions de parties civiles au procès des attentats du 13 novembre 2015. La commune de Paris souhaite obtenir le statut de victime pour faire reconnaître son préjudice.

Les rescapés des attentats sur les terrasses parisiennes ont raconté devant la cour d’assises, jeudi 30 septembre, les mois et années qui ont suivi cette soirée sanglante du 13 novembre 2015.

Alors que la CEDH doit se prononcer sur les requêtes de deux couples qui réclament le rapatriement de leurs filles, compagnes de djihadistes, et de leurs petits-enfants détenus en Syrie, « La Croix » raconte le parcours de ces enfants revenant de Syrie.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) examine ce mercredi 29 septembre les requêtes de deux couples de Français qui attaquent l’État pour son refus de rapatrier les femmes et enfants de djihadistes français détenus dans les camps en Syrie.

La cour d'assises spéciale de Paris a fait le choix de montrer très peu d’images des attentats du 13 novembre. Mais le récit sobre et parfois plein d’émotion des policiers, intervenus ce soir-là, a permis de restituer toute la violence de ces actes terroristes.

À partir de ce mardi 28 septembre, et pour cinq semaines, le procès des attentats du 13 novembre entre dans une nouvelle phase, consacrée aux témoignages des victimes. Parmi elles, Lynda, 41 ans, rescapée du Bataclan, qui suit le procès au tribunal ou via la webradio, et que « La Croix » va suivre pendant les neuf mois d’audience.

Membre de Daech, le terroriste français a été jugé pour des crimes commis en Syrie entre 2013 et 2015. Sa peine est assortie d’une période de sûreté maximale de 22 ans.

Au septième jour du procès des attentats du 13 novembre 2015, les enquêteurs ont montré à la cour des vidéos et photographies des scènes de crime des terrasses parisiennes.

Au procès des attentats du 13 novembre 2015, un enquêteur a décrit les investigations menées au Stade de France, premier lieu des attaques. Les policiers ne sont pas parvenus à comprendre pourquoi les trois kamikazes se sont fait exploser à un moment où la plupart des spectateurs étaient déjà entrés dans le stade.

Le président Emmanuel Macron a annoncé que les forces françaises avaient tué le chef de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Considéré comme l’ennemi numéro 1 par Paris, Al Sahraoui résume, à lui seul, l’histoire de la crise sahélienne. Il était à la tête du plus violent groupe djihadiste du Sahel.

Adnan Abou Walid al-Sahraoui « est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane », a indiqué la ministre des armées Florence Parly. Il était considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des attaques dans la région des « trois frontières », à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Les accusés se sont brièvement exprimés au procès des attentats du 13 novembre 2015, alors qu’ils ne devaient pas être entendus avant novembre. Ce n’est pas la première adaptation dans ce procès inédit.

Deux enquêtes littéraires fouillées tentent de démêler les racines de cette fureur de tuer et l’engrenage qui a conduit aux attentats du 13 novembre 2015.

Les autorités craignent que la tenue du procès des attentats du 13 novembre 2015, qui s’est ouvert ce mercredi 8 septembre à Paris pour neuf mois, ne galvanise des individus radicalisés voulant frapper sur le territoire français.

Alors que le procès des attentats du 13 novembre s’ouvre mercredi 8 septembre midi, retour sur le travail des enquêteurs et des juges d’instruction qui ont mené leurs investigations sans relâche pendant quatre ans pour élucider les responsabilités et remonter jusqu’aux commanditaires en Syrie.

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s’ouvre mercredi 8 septembre, à Paris.

En 2019, la justice française avait annulé ce chef de poursuite contre le cimentier. La Cour de cassation a finalement tranché contre cette décision, mardi 7 septembre.

Le dernier ouvrage de Charif Majdalani offre une plongée en Irak à la veille de l’invasion de Daech. Cet écrivain libanais rejoint dès vendredi 3 septembre l’équipe des chroniqueurs réguliers de « La Croix ».

L’organisation terroriste Al-Qaida, créée par Oussama Ben Laden et installée en Afghanistan après le départ de l’occupant soviétique, est aujourd’hui dépassée par d’autres groupes qui essaiment dans de nombreux pays, de l’Afrique au Moyen-Orient en passant par l’Afghanistan.

Emmanuel Macron était en Irak du vendredi 27 au dimanche 29 août, pour participer au sommet régional que Paris a organisé conjointement avec Bagdad. Dans le pays, éprouvé par des crises multiformes et des tensions sécuritaires, le spectre de l’Afghanistan et le désengagement partiel des États-Unis en fin d’année alimentent de nouvelles craintes.

En voyage officiel en Irak, Emmanuel Macron a indiqué, samedi 28 août à Bagdad, que la France avait entamé des « fragiles discussions » avec les talibans sur des opérations humanitaires. Avant de faire valoir dimanche 29 août, au « Journal du Dimanche » (JDD) que Paris comptait aussi défendre, avec Londres, la création à Kaboul d’une « zone protégée ».

Le Pentagone a annoncé, samedi 28 août, que « deux cibles importantes » du groupe État islamique (EI) avaient été tuées et une autre blessée lors d’une frappe de drone menée en Afghanistan, sans révéler leurs noms. L’ambassade américaine a demandé à ses ressortissants de quitter les abords de l’aéroport de Kaboul où les évacuations se poursuivent.

L’attaque suicide qui a fait près de cent morts, dont 13 soldats américains, à l’aéroport de Kaboul a été revendiquée par le groupe État islamique dans la province du Khorasan (EIPK), une franchise de Daech. Ce groupe était jusqu’à présent marginal dans la nébuleuse djihadiste en Afghanistan.

La double explosion près de l’aéroport de Kaboul a fait plus de 85 victimes, parmi lesquelles 13 soldats américains. Joe Biden a promis de « pourchasser » et « faire payer » les auteurs de l’attaque, sans pour autant renoncer à la date butoir du retrait total de ses troupes d’Afghanistan fixée au 31 août.

Alors que l’enquête gouvernementale peine à établir les responsabilités dans la salve d’attentats ayant ciblé à Pâques 2019 trois hôtels et trois églises de l’état insulaire, le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo, a appelé tous les Sri-Lankais à hisser, samedi 21 août, des drapeaux noirs dans les rues en signe de mécontentement.

La chute de Kaboul, tombée aux mains des talibans dimanche 15 août, est synonyme du rétablissement de l’Émirat islamique d’Afghanistan. Un titre qui n’est pas lié au hasard, notamment en raison de la défiance des talibans à l’égard de l’ancien califat de Daech.

Revendiqué par l’État islamique, un attentat-suicide a fait au moins 36 morts et une soixantaine de blessés dans un marché de Bagdad, à la veille de la fête de l’Aïd el-Adha. À quelques mois des élections législatives, l’inquiétude grandit face à l’incapacité de l’État à contenir le mouvement djihadiste.

L’État islamique a revendiqué l’attaque de lundi sur un des marchés populaires de Sadr City, où de nombreuses personnes se pressaient pour faire des courses à la veille de la plus importante fête musulmane, l’Aïd al-Adha.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exhorté, lundi 28 juin, les alliés des États-Unis à rapatrier leurs citoyens arrêtés à l’étranger après avoir combattu avec Daech.

Docteur en science politique, Arthur Quesnay publie ces jours-ci « La guerre civile irakienne » (Karthala, 412 p., 29 €), fruit de nombreuses années de recherches de terrain. Il s’intéresse notamment à la manière dont les organisations politiques irakiennes fracturent et « communautarisent » la société.

Arrivé à Rome après un passage par Paris et Berlin, le secrétaire d’État américain Antony Blinken participe lundi 28 juin à une réunion de la coalition dirigée par les États-Unis contre le groupe État islamique. Il doit également rencontrer le pape François.