Analyse

Victimes des essais nucléaires en Polynésie française : une « dette » encore non remboursée

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Un habitant de Rikitea à Mangareva, l’île principale des Gambier, à 424 km de Moruroa et à plus de 1 600 km de Tahiti, tient le 26 avril 2021 une photographie d’une bombe nucléaire qui a explosé à Moruroa.
Un habitant de Rikitea à Mangareva, l’île principale des Gambier, à 424 km de Moruroa et à plus de 1 600 km de Tahiti, tient le 26 avril 2021 une photographie d’une bombe nucléaire qui a explosé à Moruroa. SULIANE FAVENNEC / AFP
Mercredi 18 juin, la commission d’enquête relative à la politique française d’expérimentation nucléaire dans ce territoire d’outre-mer rend ses conclusions. Les députés appellent notamment à élargir les critères d’accès à l’indemnisation pour la population, encore marquée par ces événements.

« Je veux ici vous dire que la Nation a une dette à l’égard de la Polynésie française. » Fin juillet 2021, le président de la République, en déplacement dans ce territoire de moins de 300 000 habitants situé dans le sud de l’océan Pacifique, prononce ces quelques mots. Il faut dire que depuis la fin des essais nucléaires sur l’archipel en 1996, la gêne est palpable chez les responsables politiques français : jamais des excuses n’ont encore été prononcées.

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