Scandale Takata : un airbag défectueux provoque un nouvel accident mortel à Reims

La défaillance d’un aiibag Takata est mise en cause dans un nouvel accident mortel, a annoncé lundi 16 juin 2025 le parquet de Reims (Photo : un airbag à l’usine Peugeot PSA Group Stellantis de Mulhouse 2025)
La défaillance d’un aiibag Takata est mise en cause dans un nouvel accident mortel, a annoncé lundi 16 juin 2025 le parquet de Reims (Photo : un airbag à l’usine Peugeot PSA Group Stellantis de Mulhouse 2025) Jean-François FREY / /L’ALSACE/MAXPPP
Le parquet de Reims a indiqué lundi 16 juin qu’une personne était décédée dans un accident impliquant l’explosion d’un airbag de marque Takata à bord d’une Citroën C3. Il s’agit du second décès enregistré en métropole après la défaillance de ce type de dispositif de sécurité.

Un accident mortel est survenu le 11 juin à Reims, impliquant l’explosion d’un airbag de marque Takata à bord d’une Citroën C3, a indiqué lundi 16 juin le parquet de Reims, confirmant une information de Radio France sur ce deuxième décès en métropole.

L’autopsie de la femme décédée après un accident de la route à Reims « confirme la responsabilité de l’airbag » Takata, dont l’explosion a provoqué « de très graves blessures » ayant entraîné sa mort, a-t-on appris auprès du procureur de Reims.

L’accident s’était produit le 11 juin sur l’autoroute à Reims. Le véhicule de la victime, une Citroën C3 de 2014, a été « heurté par l’arrière par un poids lourd pour une raison indéterminée ». En raison de ce choc, la voiture a ensuite percuté un muret en béton et s’est immobilisée à contresens, a précisé le procureur François Schneider.

À l’arrivée des secours, la conductrice âgée de 37 ans présentait de « très graves blessures » au visage. Sa passagère arrière, âgée de 13 ans, a été « très légèrement blessée ». L’airbag Takata a été « éjecté du véhicule » et retrouvé sur la route. Le « numéro de série de l’airbag correspond à la série qui a fait l’objet d’un rappel constructeur », a précisé le procureur

Déjà 12 décès recensés

Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris (pôle social consommation et environnement), qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national, a ajouté mardi le procureur.

Le scandale des airbags Takata secoue le secteur de l’automobile depuis 2014, forçant de nombreux constructeurs à immobiliser des centaines de milliers de véhicules à travers le monde, afin de remplacer ces équipements de sécurité.

Un autre décès lié au déclenchement d’un airbag défectueux avait été enregistré fin mars en Guadeloupe. Jusqu’à l’annonce de ce décès, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès outre-mer et un en métropole.

À cause d’un gaz qui se dégrade avec le temps, l’humidité et la chaleur, ces airbags risquent d’exploser, avec un risque de blessures graves voire mortelles pour les conducteurs et les passagers avant