Analyse

Fin de vie : que recouvre l’expression « rupture anthropologique » ?

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« Rupture anthropologique » : l’expression, percutante, veut susciter l’attention, mais ce qu’elle recouvre exactement n’a rien d’évident.
« Rupture anthropologique » : l’expression, percutante, veut susciter l’attention, mais ce qu’elle recouvre exactement n’a rien d’évident. Selina Pfruener / LAIF/REA
Pour certains de ses opposants, la proposition de loi instaurant « un droit à mourir », qui fait l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale ce mardi 27 mai, représente une dangereuse « rupture anthropologique ». Que recouvre cette expression ? Pourquoi est-elle mobilisée ? Est-elle efficace ou piégeuse ?

En politique comme dans la vie quotidienne, il n’est guère fréquent que l’anthropologie se glisse dans les conversations. Est-ce pour cela que l’expression « rupture anthropologique » apparue lors des discussions sur la fin de vie se fait remarquer ? Elle a gagné en notoriété en étant reprise par le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, le 11 mai, puis par la tribune de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) qui, le 15 mai, alerte sur « les dangers d’une rupture anthropologique » liée à l’ouverture d’un droit inédit à « l’aide à mourir ».

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