À moitié enfoui dans un sweat et caché par une épaisse paire de lunettes, le visage de Kader, 61 ans, s’éclaire lorsqu’on lui apporte le dessert. « C’est fait maison ! », se réjouit-il, en posant des yeux gourmands sur son bol de compote. Bénéficiaire de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), cet habitant de Villeurbanne, près de Lyon (Rhône), explique ne pas avoir les moyens de manger « correctement » une fois son loyer et ses factures payés. « Dès que je peux, je viens ici. Ça me redonne un peu vie : j’ai droit à un repas équilibré, mais surtout, je peux le partager ! »
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