Volée au musée Grévin, la statue d’Emmanuel Macron déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire du président de la République Emmanuel Macron, volée au musée Grévin à Paris par des militants de Greenpeace qui l’ont posée devant l’amabasse de Russie, à Paris, le 2 juin 2025.
La statue en cire du président de la République Emmanuel Macron, volée au musée Grévin à Paris par des militants de Greenpeace qui l’ont posée devant l’amabasse de Russie, à Paris, le 2 juin 2025. Thomas SAMSON / AFP
Deux femmes et un homme, militants de l’ONG Greenpeace, ont volé la statue de cire d’Emmanuel Macron, lundi 2 juin, au musée Grévin. Grimés en touristes puis en ouvriers avant de s’extirper par une sortie de secours, ils l’ont ensuite laissée devant l’ambassade de Russie.

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin, lundi 2 juin au matin, par des militants de Greenpeace. Ceux-ci l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie, ont indiqué plusieurs sources concordantes.

Selon une source policière, deux femmes et un homme, se faisant passer pour des touristes, ont pénétré dans le musée parisien, situé dans le 9e arrondissement. Après s’être changés, se faisant passer cette fois pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40 000 € et dissimulée sous une couverture, en sortant par une issue de secours.

La statue du président de la République française a ensuite été déposée devant l’ambassade de Russie, située dans le 16e arrondissement de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.

« La France joue un double jeu »

« Pour nous la France joue un double jeu » et « Emmanuel Macron incarne ce double discours : il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie », a déclaré Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

« On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation-là », a-t-il ajouté. « C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes » pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.