Analyse

Un an après la catastrophe de la Bérarde, la montagne sous haute surveillance

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Une maison éventrée au cœur du hameau de La Bérarde en Isère.
Une maison éventrée au cœur du hameau de La Bérarde en Isère. JULIEN BALIDAS / RADIO FRANCE/MAXPPP
Après la catastrophe qui a détruit la Bérarde, petit hameau des Écrins en Isère, le 21 juin 2024, les territoires de montagne cherchent à prévenir des risques croissants, dans un milieu particulièrement déstabilisé par le réchauffement climatique.

Le 21 juin 2024, c’est au milieu de la nuit que la catastrophe a eu lieu. Dans la vallée du Vénéon, au cœur du massif des Écrins (Isère), deux cours d’eau en crue emportent avec eux de la roche et du sable, formant une coulée torrentielle qui dévalera bientôt la pente jusqu’au hameau de la Bérarde. Aucune victime n’est à déplorer, mais le petit village, lui, est rayé de la carte. L’ampleur de l’événement, attribuée à la fois aux fortes précipitations, à la fonte d’un épais manteau neigeux, et à la présence d’un important volume rocheux, demeure exceptionnelle. Mais depuis un an nombre d’événements enregistrés témoignent de la fragilité croissante de la montagne : des éboulements à répétition dans les massifs savoyards, jusqu’à l’effondrement d’un glacier sur le petit village suisse de Blatten.

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